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Drame dans une pizzeria : le conducteur jugé responsable pénalement

Testé positif aux stupéfiants, il sera présenté à un juge d'instruction mercredi en fin d'après-midi.[AFP]

Le premier examen psychiatrique effectué sur l'homme qui a foncé lundi soir sur une pizzeria en Seine-et-Marne, conclut à l'absence d'abolition ou d'altération du discernement.

De ce fait, «sa responsabilité pénale est donc engagée», a déclaré mercredi la procureure de Meaux à l'AFP. Le conducteur, testé positif aux stupéfiants et qui avait absorbé une grande quantité de médicaments, sera présenté à un juge d'instruction mercredi en fin d'après-midi, en vue d'une mise en examen pour meurtre aggravé, a ajouté Dominique Laurens, la procureure. Le parquet a requis son placement en détention.

Mercredi matin, six personnes étaient toujours hospitalisées dans des hôpitaux parisiens, a-t-on appris auprès de l'AP-HP.

Lors d'une conférence de presse, le procureur adjoint de Meaux a indiqué mardi que les propos «incohérents» tenus par le conducteur, toujours en garde à vue, ne permettaient pas de cerner le mobile de son acte, qui a plongé Sept-Sorts, un village de 500 habitants à situé à une soixantaine de kilomètres de Paris, dans un «drame absolu».

Une adolescente de 12 ans tuée

Lundi peu après 20H00, cet homme est sorti de la route sur laquelle il roulait pour foncer sur la terrasse d'une pizzeria dans le village de Sept-Sorts, à une soixantaine de km à l'est de Paris, et venir s'encastrer dans le restaurant, tuant une adolescente de 12 ans. Douze personnes ont été blessées. 

Parmi les cinq victimes initialement déclarées en état d'urgence absolue - dont le petit frère de trois ans de la jeune fille -, l'une d'entre elles, une femme de 44 ans, a encore son pronostic vital engagé, avait indiqué le procureur adjoint, Eric de Valroger, répétant qu'un mobile terroriste était «totalement écarté».

Alors que le conducteur avait dans un premier temps confié avoir pris «une quantité importante» de médicaments dimanche car il «envisageait de se suicider», il s'est décrit comme «hors contrôle» au moment des faits et s'est montré «très confus quant au mobile», a ajouté le magistrat.

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