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Scandale du fipronil : des gaufres parmi les produits contaminés

Les produits listés par le ministère ont été retirés du marché.[JOHN THYS / AFP]

Le ministère de l'Agriculture a publié jeudi une première liste de produits, des gaufres, contenant des traces de fipronil vendus en France, mais fabriqués au Pays-Bas.

Dix-sept références de gaufres sous les marques Leclerc, Carrefour, Intermarché, Leader Price, Franprix, Système U, Monoprix et Casino mises sur le marché depuis le 23 juin, figurent sur cette liste disponible sur le site du ministère de l'agriculture.

Les produits listés par le ministère sont retirés du marché car ils contiennent du fipronil à une concentration supérieure à la limite réglementaire, toutefois, les niveaux constatés «ne présentent pas de risque pour le consommateur au regard des références scientifiques», ajoute-t-il dans un communiqué.

L'utilisation de cet insecticide interdit en Europe sur les animaux destinés à la chaîne alimentaire par des sociétés de désinfection intervenant dans des exploitations agricoles aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne et dans le Pas-de-Calais a causé un scandale sanitaire qui touche désormais au moins 17 pays européens.

Des produits fabriqués en France concernés ?

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert avait indiqué mardi qu'au fur et à mesure que des résultats d'analyse seraient connus, le nom de l'ensemble des produits contaminés serait rendu public sur le site du ministère. Les produits figurant sur cette première liste ont été identifiés grâce à des contrôles menés par des entreprises néerlandaises, souligne le ministère.

A ce jour, le ministère a recensé seize établissements de transformation, deux conditionneurs d'oeufs et 40 grossistes ayant importé des oeufs ou des produits à base d'oeufs susceptibles de contenir du fipronil. De nouveaux produits, cette fois fabriqués en France, pourraient donc se rajouter ultérieurement à cette liste.

Le ministère précise d'ailleurs que la liste des produits retirés de la vente sera actualisée en fonction des résultats des analyses qui se poursuivent, dans le cadre «d'un dispositif d'auto contrôle mis en oeuvre par les professionnels ayant reçu des oeufs ou des ovoproduits suspects», et d'autre part, «d'un plan national de contrôles officiels conduit par les services d'inspection des directions départementales en charge de la protection des populations».

Un bilan des contrôles officiels réalisés par les services de l'Etat sur les établissements de la filière oeufs et ovoproduits sera rendu public dans les prochains jours.

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