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Rennes : les lits connectés d'une résidence universitaire font polémique

Le Crous assure qu'il s'agit de surveiller l'usure du lit. [CC / stocksnap / Pixabay]

Flicage ou véritable évolution ? A Rennes, les étudiants de la résidence universitaire Maine 1 n’apprécient guère d’être les cobayes, malgré eux, d’un nouveau système de lits connectés.

Sur les 150 chambres de l’établissement, dix ont été choisies pour accueillir des lits équipés de capteurs, afin de collecter des données en temps réel. Une fois collectées, les données sont transmises au Crous, et en cas d’urgence, un SMS est automatiquement envoyé à un agent technique qui peut intervenir dans la chambre.

Une intrusion dans la vie privée ?

Si le Crous assure que son objectif est uniquement de «planifier l’entretien préventif» et d’observer l’usure du lit, et non de sanctionner les étudiants, ces derniers sont loin d’être enchantés par l'initiative. Certains auraient aimé être prévenus, d’autres dénoncent un «espionnage».

«Nous avions eu des problèmes de dégradations de matériel dans certaines résidences. Lorsqu’un étudiant prend son lit pour une barre de tractions ou quand le matelas se transforme en canapé pour dix personnes, nous sommes au courant», justifie de son côté auprès de Ouest-France, Paul Malignac, directeur général d’Espace Loggia.

Ces lits high-tech rennais sont une première mondiale, selon Espace Loggia, qui aimerait commercialiser son invention, et plusieurs résidences universitaires seraient déjà intéressées.

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