Vingt-quatre heures après l'horrible attaque islamiste perpétrée dimanche 1er octobre à Marseille, le profil de l'assaillant se précise. Libération rapporte que la veille de commettre son double meurtre, l'homme était en garde à vue à Lyon.
L'individu avait en effet été interpellé pour un vol à l'étalage. Les policiers manquant manifestement d'éléments pour prolonger la procédure, ont alors décidé de le relâcher. Avant cela, lors de son audition, il aurait décliné aux forces de l'ordre l'une des sept fausses identités qu'il avait l'habitude d'utiliser. Selon Libération, le tueur s'exprimait en français.
Parmi les zones d'ombres à éclairicir, l'enquête devra désormais déterminer comment le terroriste a effectué le trajet entre Lyon et Marseille, de samedi à dimanche.
L'identité du tueur n'a pas été révélée. Il serait âgé d'une trentaine d'années et aurait été identifié par ses empreintes. L'homme était connu des services de police pour des faits de délinquance mineurs de droits communs, comme son vol de samedi à Lyon, mais il était inconnu des services antiterroristes. Il n'était donc pas fiché S.
Au moment de commettre son meurtre, il aurait crié «Allah Akbar», selon plusieurs témoins, cités par nos confrères. Ces derniers précisent qu'avant de s'en prendre aux victimes, l'homme agissait de manière étrange, comme s'il s'apprêtait à commettre un vol à l'arrachage. Il n'aurait pas prononcé un mot, avant de s'en prendre à sa première victime.
Selon les mêmes témoins, il se serait acharné sur la deuxième jeune femme. Les militaires de l'opération Sentinelle se sont précipités sur place. L'individu leur aurait fait face, refusant d'optempérer à leur sommation. Ils auraient alors ouvert leu feu, pendant que des policiers neutralisaient l'assaillant en le menottant. Ce dernier est décédé dans la foulée. Daesh a revendiqué l'attaque.