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Des jihadistes partis rejoindre Daesh touchaient encore des allocations

Des jihadistes français partis combattre aux côtés de Daesh touchaient de l'argent public. [PHILIPPE HUGUEN / AFP]

Depuis 2008, une équipe entière de la Brigade criminelle est dédiée à la traque du financement de Daesh. Le Figaro affirme qu'«environ 20% des combattants français identifiés sur zone (irako-syrienne) continuaient à recevoir des allocations».

«420 virements frauduleux ont été mis au jour en 2016 et 190 expéditeurs ont été identifiés», a précisé Le Figaro. «Des parents percevaient les fonds venant de Pôle emploi ou de la CAF avant de les envoyer par mandat», a expliqué un chef d'un groupe spécialisé dans les escroqueries de la brigade criminelle au quotidien.

Afin de mettre un terme à ces versements, les enquêteurs ont prévenu les organismes sociaux concernés et leur ont ensuite transmis les noms des Français partis rejoindre les rangs de Daesh.

Les enquêteurs de la brigade criminelle ont découvert une vaste «affaire internationale de collecteurs de fonds servant à financer Daesh». L'ensemble porterait sur au moins «deux millions d'euros dont 500.000 euros seraient partis de France entre mi-2012 et mi-2017».

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