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Plan sur l’entrée à l’université : les principales mesures

Un milliard d’euros vont être injectés pour le plan sur l’entrée à l’université. [AFP]

Le gouvernement a dévoilé, ce lundi, les nouvelles modalités d'entrée à l'université, axées sur l'accompagnement des bacheliers dans leur choix d'études supérieures, au terme de plusieurs mois de concertation pour réformer un système à bout de souffle.

Celui-ci s'est par ailleurs engagé à investir près d'un milliard d'euros pour accompagner le plan étudiant et la réforme des modalités d'entrée à l'université, sur le quinquennat, a indiqué la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal.

Quelque 450 millions proviennent du grand plan d'investissement et seront consacrés à la transformation du premier cycle universitaire (licence), auxquels s'ajouteront 500 millions d'euros sur la durée du quinquennat.

Voici les annonces faites par le gouvernement et la ministre Frédérique Vidal, en charge du dossier.

Fin du tirage au sort

En suivant les demandes des syndicats étudiants, le Premier ministre Edouard Philippe a confirmé lundi la fin du tirage au sort pour l'entrée dans les filières universitaires les plus demandées, dès la rentrée 2018, conformément aux promesses de la ministre de l'Enseignement supérieur.

«Je n'ai jamais eu peur du mot sélection» mais «entre la sélection brutale et le tirage au sort, il existe une palette de solutions beaucoup plus souples, plus humaines et plus intelligentes», a-t-il déclaré lors de la présentation du plan étudiant. «Dans la plupart des cas, l'université dira 'oui' au choix du bachelier et dans certains cas, elle dira 'oui, si', c'est à dire si le candidat accepte un parcours adapté qui lui permette de réussir dans la filière qu'il a choisie», a précisé le Premier ministre.

Rattachement au régime général de la sécurité sociale

Les étudiants, qui dépendent actuellement d'un régime de sécurité sociale spécifique, seront rattachés au régime général de la Sécurité sociale dès la rentrée 2018, a annoncé lundi la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal.

«Notre système de sécurité sociale ne marche pas bien. Nous supprimerons la cotisation que (les étudiants) payent et nous transférerons au régime général la sécurité sociale des étudiants», a-t-elle déclaré lors de la présentation du plan étudiant et de nouvelles mesures pour l'entrée à l'université.

L'arrêt du classement des voeux

Une première bonne nouvelle pour les lycéens. Ils ne devront plus avoir à classer leurs voeux par ordre de préférence sur la prochaine plateforme. «Le nombre maximum de candidature passera de 24 à une douzaine», a confié une source proche au Parisien.

Et chaque université sera dans l'obligation de donner une réponse aux étudiants ayant fait une demande d'entrée.

L'importance des conseils de classe

Selon Le Parisien, le gouvernement souhaite revoir le travail d'orientation. Ce qui permettrait notamment que quelques bacheliers abandonnent leurs filières quelques semaines ou mois après la rentrée.

Dans ce travail à envisager compte notamment l'avis de l'établissement d'origine des lycéens. «Au conseil de classe du deuxième trimestre de terminale, les enseignants prononceront un avis sur chaque voeu d'orientation de leurs élèves. Il figurera dans leur dossier et sera transmis aux universités concernées», rapporte le quotidien.

Envisager des remises à niveau

Au centre de cette réforme, le gouverment souhaite lutter contre l'échec en première année de licence. L'université aura donc le droit d'imposer une remise à niveau obligatoire et personnalisée à ses étudiants. Et ce, pendant un an.

«L'accompagnement - les stages de prérentrée, cours renforcés dans certaines matières, premier semestre de remise à niveau - pourrait faire l'objet d'un 'contrat de réussite pédagogique' entre ses bacheliers et l'université», explique le JDD, ce dimanche.

Les détails de la réforme devraient être annoncés officiellement dans la journée de lundi.

 

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