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Macron en une de Time Magazine

Emmanuel Macron en «Une» du magazine américain Time.[Capture d'écran]

Le magazine américain Time a consacré sa dernière une au président français, Emmanuel Macron avec un titre un peu provocateur «Bientôt aux commandes de l’Europe», ajoutant un astérisque «Encore faudrait-il qu’il prenne celles de la France».

Dans son numéro daté du 20 novembre, la revue publie une longue interview d’Emmanuel Macron (à lire ici en anglais), qui selon le journal s’exprime dans un «anglais excellent, ce qui est rare pour un président français».

Il s’exprime d’abord sur le réchauffement climatique et les pays qui se sont engagés à adhérer à l’Accord de Paris, faisait aussi référence au président américain, Donald Trump, qui a rejeté l’accord.

Le chef de l’Etat a détaillé au Time son programme pour la France et sa vision de la géopolitique «pas uniquement pour les 63 millions de Français ou les 508 millions de ressortissants européens, mais pour le monde entier».

Macron ne veut pas diriger l'Europe

Lorsque le Time l’interroge sur ses ambitions de «diriger» le continent, il répond que ce serait une «erreur». «Je ne veux pas être le leader de l’Europe, je veux être un des leaders, être parmi cette nouvelle génération de dirigeants, convaincue que notre avenir est un avenir européen». Time évoque aussi son omniprésence dans les dossiers internationaux et ses nombreuses discussions avec les autres chefs d’État «Poutine est désormais quelqu’un avec qui il peut passer des accords», a expliqué l’hebdomadaire américain. Il rappelle qu’il a, avec Vladimir Poutine, confirmé leurs engagements en faveur de l’accord nucléaire iranien.

Des relations tendues entre Macron et Trump

Mais c’est la relation entre lui et Donald Trump qui se révèle plus compliquée. À propos de sa manière de gouverner, le magazine souligne «le fort contraste avec son homologue américain», notamment dans l’utilisation du réseau social Twitter, dont Donald Trump ne peut pas se passer.

Au magazine américain, Emmanuel Macron assure n’être «l’opposant de personne» et que le désigner comme anti-Trump «n’a aucun sens».

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