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IDF : les salariés Vélib' dans l'attente ce lundi d'une proposition de reprise

Depuis avril, les salariés de Cyclocity alertent la mairie de Paris sur leur potentiel risque de perdre leur emploi. Le 1er janvier, JC Decaux ne sera plus en charge du service. Depuis avril, les salariés de Cyclocity alertent la mairie de Paris sur leur potentiel risque de perdre leur emploi. Le 1er janvier, JC Decaux ne sera plus en charge du service.[© PHILIPPE LOPEZ / AFP]

En grève depuis deux semaines, les 265 salariés de Cyclocity, filiale du groupe JC Decaux en charge de la maintenance des Vélib’, attendent ce lundi, avant midi, une nouvelle offre de reprise de la part de Smovengo, le repreneur du service.

«Nous ne voulons pas d’augmentation. Nous disons juste : à travail équivalent, salaire équivalent», a expliqué à ce sujet Bambo Cissokho, porte-parole des salariés grévistes. Pour lui, les conditions actuelles de reprise, proposées en fin de semaine dernière, ne sont pas satisfaisantes.

Selon les postes, le manque à gagner irait de 300 à 600 euros par mois. Un montant important pour ces salariés, qui espèrent donc que JC Decaux, Smovengo ou la mairie de Paris acceptent de mettre la main à la poche.

En attendant la réception de cette proposition, ils ont accepté de cesser les manifestations, mais pas de reprendre leur activité. Une situation qui pénalise les abonnés, affectés par une qualité de service altérée. Et qui menace aussi les travaux en vue de l’entrée en service des futurs Vélib’, prévue pour janvier.

De son côté, Catherine Baratti-Elbaz, la présidente du syndicat mixte Autolib' Vélib' Métropole l'assure : elle maintient la pression sur les deux opérateurs. «Nous avons tous intérêt à trouver rapidement une issue à ce conflit. J'ai confiance en la responsabilité de ces deux grandes entreprises».

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