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Relation sexuelle avec une élève de 14 ans : 18 mois avec sursis pour un prof

Un professeur de mathématiques de 31 ans va être jugé lundi à Fontainebleau (Seine-et-Marne) pour avoir entretenu pendant plusieurs mois une relation sexuelle avec une collégienne de 14 ans qui avait été son élève. [DAMIEN MEYER / AFP/Archives] Le procès est survenu alors que la question de l'âge de consentement minimum à un acte sexuel fait débat depuis plusieurs jours. [DAMIEN MEYER / AFP/Archives]

Jugé ce lundi 27 novembre à Fontainebleau (Seine-et-Marne), un professeur de mathématiques de 31 ans a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis pour avoir entretenu pendant plusieurs mois une relation sexuelle avec une collégienne de 14 ans qui avait été son élève.

Le tribunal correctionnel l'a reconnu coupable d'atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans par personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions. L'enseignant a en revanche été relaxé du chef de corruption de mineur de moins de 15 ans, les juges estimant que l'élément de «perversion à la sexualité» n'était pas constitué. 

Sa condamnation est assortie d'une mise à l'épreuve comprenant une obligation de soins et l'interdiction de travailler au contact de mineurs. 

L'avocate de la jeune fille s'est dite «déçue» du verdict et «très inquiète» que le tribunal n'ait pas interdit à l'enseignant de s'approcher d'elle. 

«J'ai complètement dérapé»

L'homme  et l'élève se seraient rapprochés en février dernier, en dialoguant via le réseau social Instagram, et auraient entamé une relation en juin. La collégienne avait été dans sa classe l'année dernière. «J'ai complètement dérapé, je n'ai pas d'excuses», a reconnu l'enseignant. Et de poursuivre : «quand j'étais en sa présence, c'était juste ma copine, pas mon élève ni une fille de 14 ans. On s'aimait». 

Le beau-père de l'adolescente avait emmené de force l'enseignant au commissariat le 5 novembre après avoir appris leur histoire, présentée comme une «relation amoureuse» par la jeune fille.  Le beau-père sera jugé ultérieurement pour violences et séquestration envers l'enseignant.

 

«C'est une enfant, une fleur bleue, elle croit au grand amour, il le sait en tant que professeur, il s'est servi de ça pour séduire ma fille», avait déclaré avant l'ouverture du procès la mère de l'adolescente. «Pour moi c'est un prédateur sexuel», avait-elle ajouté. 

 

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