Jérusalem : réunion d'urgence du Conseil de sécurité vendredi

<h2 class="dm_article-chapeau">Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence vendredi matin sur la reconnaissance unilatérale par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël, a indiqué mercredi à l'AFP la présidence japonaise du Conseil.</h2><p>Le Conseil doit évoquer d'autres sujets à partir de 15H00 GMT et la question de Jérusalem interviendra après, probablement en fin de matinée, a-t-on précisé de même source.</p><p>Huit pays, dont quatre européens, deux sud-américains et deux africains, avaient demandé mercredi une réunion d'urgence du Conseil de sécurité après la décision de Donald Trump de reconnaître unilatéralement Jérusalem comme capitale d'Israël, selon des diplomates.</p><p>«Les missions de Bolivie, d'Egypte, de France, d'Italie, du Sénégal, de Suède, du Royaume-Uni et d'Uruguay demandent à la présidence» japonaise du Conseil de sécurité «d'organiser une réunion d'urgence du Conseil, avec un exposé du secrétaire général, avant la fin de la semaine», indiquait un communiqué de la mission suédoise. Le Conseil de sécurité compte 15 membres.</p><h3 class="dm_article-paragraph-title-2">
Merkel et Macron n'approuvent pas</h3><p>La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré, de son côté, que son gouvernement ne soutenait pas la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.</p><p>Le gouvernement allemand «ne soutient pas cette position car le statut de Jérusalem ne peut être négocier que dans le cadre d'une solution de deux Etats», a déclaré la chancelière, <a href="https://twitter.com/RegSprecher/status/938502462759227393" target="_blank">citée dans un tweet</a> de son porte-parole, Steffen Seibert.</p><p>De son côté, Emmanuel Macron a qualifié mercredi de «regrettable» la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem capitale de l'Etat d'Israël et appelé à «éviter à tout prix les violences».</p><p>Lors d'une conférence de presse à Alger, pour sa première visite officielle en <a href="http://www.cnewsmatin.fr/algerie" target="_blank">Algérie</a>, le président de la République a souligné «l'attachement de la France et de l'Europe à la solution de deux Etats, Israël et la Palestine vivant côte à côte en paix et en sécurité dans des frontières internationalement reconnues avec Jérusalem comme capitale des deux Etats».</p><div class="embed">
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<a class="node-embed node-embed-770488" href="/monde/2017-12-06/macron-alger-en-ami-770488"><img alt="Photo du président français Emmanuel Macron à son arrivée à Alger, le 6 décembre 2017 [ludovic MARIN / AFP]" height="112" src="http://static.cnewsmatin.fr/sites/default/files/styles/image_200_112/pub... style="display: inline;" title="Emmanuel Macron a été accueilli par le président de la chambre haute et deuxième personnage de l'Etat Abdelkader Bensalah, le Premier ministre Ahmed Ouyahia et le chef de la diplomatie Abdelkader Messahel.[ludovic MARIN / AFP]" typeof="foaf:Image" width="200"><noscript><img typeof="foaf:Image" src="http://static.cnewsmatin.fr/sites/default/files/styles/image_200_112/pub... width="200" height="112" alt="Photo du président français Emmanuel Macron à son arrivée à Alger, le 6 décembre 2017 [ludovic MARIN / AFP]" title="Emmanuel Macron a été accueilli par le président de la chambre haute et deuxième personnage de l&#039;Etat Abdelkader Bensalah, le Premier ministre Ahmed Ouyahia et le chef de la diplomatie Abdelkader Messahel.[ludovic MARIN / AFP]" /></noscript></a></div>
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<a class="node-embed node-embed-770488" href="/monde/2017-12-06/macron-alger-en-ami-770488"><span class="node-embed-subject">Sur le même sujet</span><span class="node-embed-tag">Diplomatie</span><span class="node-embed-title">Macron à Alger en «ami»</span></a></div>
</div><p>«Pour l'heure, je lance un appel au calme, à l'apaisement et à la responsabilité de tous», a-t-il ajouté. «Nous devons éviter à tout prix les violences et privilégier le dialogue. La France est prête avec ses partenaires, à prendre toutes les initiatives utiles en ce sens», a encore affirmé le président.</p><h3 class="dm_article-paragraph-title-2">
Donald Trump a reconnu «Jérusalem comme capitale d'Israël»</h3><p>Dans son discours, ce mercredi 6 décembre, Donald Trump a reconnu «officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël», rompant avec des décennies de diplomatie américaine et internationale.</p><p><span style="font-family: Georgia, sans-serif; font-size: 20px;">Le président américain a revendiqué «une nouvelle approche» sur le conflit israélo-palestinien, assurant tenir une promesse que ses prédécesseurs ont «échoué» à respecter.  «</span>Aujourd'hui nous appelons au calme, à la modération, et à ce que les voix de la tolérance l'emportent sur les pourvoyeurs de haine», a-t-il déclaré lors de son allocution.</p><p>Donald Trump, qui s'apprêtait mercredi à reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, a estimé peu avant son discours très attendu qu'une décision sur ce sujet aurait dû être prise «depuis longtemps».</p><p>«Nous avons une annonce importante à faire (...) et je pense qu'elle aurait dû être faite depuis longtemps», a déclaré M. Trump. «Beaucoup de présidents ont dit qu'ils feraient quelque chose et ils n'ont rien fait», a-t-il ajouté, dans une allusion à la promesse de plusieurs de ses prédécesseurs de déplacer l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem.</p><div class="embed">
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<a class="node-embed node-embed-770475" href="/monde/2017-12-06/le-statut-futur-de-jerusalem-doit-faire-lobjet-de-negociations-dit-lenvoye-de-lonu"><img alt="" height="112" src="http://static.cnewsmatin.fr/sites/default/files/styles/image_200_112/pub... style="display: inline;" title="Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, "s'est exprimé à de nombreuses reprises, y compris sur ce sujet, et il a dit que nous devons tous nous montrer très prudents quant à ce que nous faisons", a-t-il fait valoir.[AFP]" typeof="foaf:Image" width="200"><noscript><img typeof="foaf:Image" src="http://static.cnewsmatin.fr/sites/default/files/styles/image_200_112/pub... width="200" height="112" alt="" title="Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, &quot;s&#039;est exprimé à de nombreuses reprises, y compris sur ce sujet, et il a dit que nous devons tous nous montrer très prudents quant à ce que nous faisons&quot;, a-t-il fait valoir.[AFP]" /></noscript></a></div>
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<a class="node-embed node-embed-770475" href="/monde/2017-12-06/le-statut-futur-de-jerusalem-doit-faire-lobjet-de-negociations-dit-lenvoye-de-lonu"><span class="node-embed-subject">Sur le même sujet</span><span class="node-embed-tag">Israël</span><span class="node-embed-title">Le statut futur de Jérusalem doit faire l'objet de négociations, dit l'envoyé de l'ONU</span></a></div>
</div><p>De son côté, Erdogan a estimé que proclamer Jérusalem capitale d'Israël profitera «aux groupes terroristes».</p><h3 class="dm_article-paragraph-title-2">
Un discours attendu</h3><p>«Je sais qu'il y a eu beaucoup d'interrogations concernant le projet du président au sujet de Jérusalem. Demain, le président fera une déclaration», avait indiqué mardi Sarah Sanders. Selon la présidence palestinienne, Donald Trump a informé par téléphone le président palestinien Mahmoud Abbas «de son intention de transférer l'ambassade des Etats-Unis» en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem.</p><p>Au cours de cet échange téléphonique, rapporté par la présidence palestinienne, Abbas a mis en garde Trump contre les «conséquences dangereuses d'une telle décision sur le processus de paix, la sécurité et la stabilité dans la région et dans le monde», a-t-elle ajouté dans un communiqué.</p><p>«Le président a été clair sur cette affaire depuis le départ: ce n'est pas une question de si (l'ambassade sera effectivement déplacée de Tel-Aviv à Jérusalem, NDLR), c'est une question de quand», avait affirmé Hogan Gidley, un porte-parole de la Maison Blanche.</p><div class="embed">
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<a class="node-embed node-embed-770327" href="/monde/2017-12-04/jerusalem-trump-met-la-derniere-main-sa-decision-hauts-risques-770327"><img alt="Vue de Jérusalem le 1er décembre 2017 [THOMAS COEX / AFP/Archives]" height="112" src="http://static.cnewsmatin.fr/sites/default/files/styles/image_200_112/pub... style="display: inline;" title="Vue de Jérusalem le 1er décembre 2017 [THOMAS COEX / AFP/Archives]" typeof="foaf:Image" width="200"><noscript><img typeof="foaf:Image" src="http://static.cnewsmatin.fr/sites/default/files/styles/image_200_112/pub... width="200" height="112" alt="Vue de Jérusalem le 1er décembre 2017 [THOMAS COEX / AFP/Archives]" title="Vue de Jérusalem le 1er décembre 2017 [THOMAS COEX / AFP/Archives]" /></noscript></a></div>
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<a class="node-embed node-embed-770327" href="/monde/2017-12-04/jerusalem-trump-met-la-derniere-main-sa-decision-hauts-risques-770327"><span class="node-embed-subject">Sur le même sujet</span><span class="node-embed-tag">Etats-Unis</span><span class="node-embed-title">Jérusalem : Trump met la dernière main à sa décision à hauts risques</span></a></div>
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Macron a exprimé sa «préoccupation»</h3><p>Emmanuel Macron a quant à lui exprimé à son homologue américain sa «préoccupation» devant la possibilité que Donald Trump décide de déménager l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv vers Jérusalem, lors d'un entretien téléphonique relaté par l'Elysée dans un communiqué.</p><p>«Le président français a exprimé sa préoccupation sur la possibilité que les Etats-Unis reconnaissent unilatéralement <a href="http://www.cnewsmatin.fr/jerusalem" target="_blank">Jérusalem</a> comme capitale de l'Etat d'<a href="http://www.cnewsmatin.fr/israel" target="_blank">Israël</a>», rapportait la présidence française.</p><p>Cette dernière relèvait qu'«<a href="http://www.cnewsmatin.fr/emmanuel-macron" target="_blank">Emmanuel Macron</a> a rappelé que la question du statut de Jérusalem devra être réglée dans le cadre des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens, visant en particulier l'établissement de deux Etats vivant côte à côte en paix et en sécurité avec Jérusalem pour capitale».</p><p>Macron et Trump «sont convenus de se reparler prochainement à ce sujet», a rapporté l'Elysée.</p>