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Collision à Millas : les témoignages évoquent «très majoritairement» des barrières fermées

Le dramatique accident s'est produit à un passage à niveau.[RAYMOND ROIG / AFP]

Lors d'un point presse sur la terrible collision entre un autocar scolaire et un train à Millas (Pyrénées-Orientales), qui a fait cinq morts, le procureur de la République de Marseille a indiqué que les témoignages évoquaient «très majoritairement» des barrières fermées au passage à niveau. 

«On ne sait pas pourquoi le car s'est arrêté sur les voies», a ajouté Xavier Tarabeux. Le procureur de Marseille a précisé ce vendredi que quatorze auditions ont été menées jusqu'à présent. La conductrice du car, grièvement blessée, n'a pu être interrogée. 

L'accident s'est produit jeudi vers 16h10 à un passage à niveau sur l'axe ferroviaire Perpignan - Villefranche de Conflent. Le préfet des Pyrénées-Orientales a évoqué un «choc très violent». L'autocar a été coupé en deux par la violence de la collision. 

Alcoolémie négative

Selon les déclarations du procureur de la République, les tests d'alcoolémie des conducteurs du TER et du bus scolaire sont négatives.

La vitesse du train n'est également pas mise en cause, Xavier Tarabeux indiquant qu'elle s'élevait alors à 75km/h sur un tronçon où la vitesse maximale autorisée est de 100km/h. Pour le car scolaire, «la configuration des lieux exclut une vitesse excessive». 

De son côté, la compagnie d'autocar Faur, propriétaire du bus accidenté, a assuré, s'appuyant sur les déclarations de la conductrice, que les barrières du passage à niveau étaient «ouvertes» et le «feu clignotant éteint».

Des propos dénoncés par la SNCF, qui se dit «choquée» par de telles accusations. La veille déjà, la SNCF avait indiqué que des témoignages évoquaient un «fonctionnement normal» du passage à niveau.

Le pronostic vital de six blessés engagé

Selon le bilan établi par le procureur, le drame a fait cinq morts, tous des enfants. Le pronostic vital de six blessés est encore engagé, a-t-il ajouté. Au total, vingt-quatre personnes ont été impliquées dans cet accident, dont une vingtaine d'élèves du collège Christian-Bourquin de Millas. 

Pour faire la lumière sur ce drame, plusieurs enquêtes ont été ouvertes : une enquête judiciaire, une autre de la SNCF et une enquête du BEA chargé des accidents aériens et ferroviaires. 

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