Nommé porte-parole de la République en Marche jeudi dernier, Rayan Nezzar s'est retrouvé au coeur d'une vive polémique qui l'a poussé à démissionner de ses fonctions lundi 8 janvier.
Et pour cause. D'anciens tweets compromettants, publiés en 2012 et en 2013 par celui-ci alors qu'il était étudiant à l'ENA, avaient été exhumés par Buzzfeed.
«P**e», «pouff**e» ou encore «va ni**er ta m**e» : le professeur d'économie à Paris-Dauphine qualifiait à l'époque en ces termes une journaliste et certaines personnalités politiques telles que Marine Le Pen et Jean-François Copé.
Suppressions en nombre puis mea culpa
Nos confrères, qui se sont procurés des captures d'écran de ces messages injurieux, assurent qu'après avoir contacté Rayan Nezzar au sujet de ses tweets, ce dernier avait commencé à en supprimer une grande partie. Au final, en l'espace de vingt-quatre heures, plus de 5 000 avaient disparu du réseau social.
Le porte-parole de la République en Marche avait présenté ses excuses ce vendredi. Sur Twitter, il invoquait des «propos irréfléchis» publiés lorsqu'il était «étudiant».
J'ai tenu des propos irréfléchis quand j'étais étudiant, je les regrette bien évidemment et présente toutes mes excuses pour ces mots qui ont pu choquer
— Rayan Nezzar (@Rayan_Nezzar) 5 janvier 2018