Un nouveau protagoniste se jette dans la bataille des vélos en libre-service à Paris. Concurrents de GobeeBike, d’oBike et d’Ofo, les premiers Mobike ont en effet été déployés ce mercredi dans la capitale.
Et cette entreprise chinoise débarque en force : 1 000 deux-roues gris et orange pour le premier jour, 3 000 attendus dès la semaine prochaine, et «plusieurs dizaines de milliers» à terme. Moyennant 50 centimes la demi-heure, ces vélos sont déverrouillés en scannant un code-barres. Et comme leurs alter-égos, on peut les déposer dans la rue, sans avoir à les accrocher à des bornes.
Mais là où Mobike entend faire la différence, c’est sur la robustesse. En effet, les bicyclettes, «qui peuvent être soumises à rude épreuve» selon la société, sont dépourvues de chaîne, et leurs roues n’ont pas de chambre à air ni de rayons. Mais elles sont équipées d’un GPS, qui permet de les géolocaliser. De quoi réduire l’impact du vandalisme, qui a notamment conduit GobeeBike a se retirer de Lille, Reims et Bruxelles.
Et si cette nouvelle arrivée va raviver le débat sur l’encombrement des trottoirs, c’est aussi une mauvaise nouvelle supplémentaire pour Vélib’, confronté à un déploiement chaotique du nouveau modèle. Hier, 159 stations, soit 11 % du total, étaient installées.
Salut Paris ! #MobikeFR s'installe
Nous sommes impatients de rouler avec vous #MobikeMovement pic.twitter.com/aDfFTOeVmh— Mobike France (@Mobike_FR) 24 janvier 2018