Accusation de viols : la justice française demande le placement en détention de Tariq Ramadan

La justice française a demandé ce vendredi le placement en détention de Tariq Ramadan, accusé de viol par deux femmes. Le théologien suisse avait été déféré au parquet dans la nuit de jeudi à vendredi en vue de sa mise en examen. 

Il avait été placé en garde à vue mercredi «dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte à Paris des chefs de viols et violences volontaires».

Face-à-face avec l'une de ses accusatrices

Jeudi, après la prolongation de sa garde à vue, l'islamologue avait été confronté pendant plus de trois heures en fin d'après-midi à l'une des plaignantes qui se présente sous le pseudonyme de «Christelle». Au terme de cette confrontation, révélée par Le Parisien, Tariq Ramadan, qui nie les faits, a refusé de signer le procès-verbal. «Chacun est resté sur ses positions».

L'essayiste Caroline Fourest a également été auditionnée et a indiqué avoir remis des documents aux enquêteurs. Les avocats de M. Ramadan ont riposté début novembre en déposant une plainte pour subornation de témoin visant nommément Caroline Fourest.

Deux femmes accusent depuis octobre l'islamologue de les avoir violées en 2009 et en 2012.