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Le pic de pollution aux particules fines se poursuit en région parisienne

Airparif prévoit un dépassement du seuil d'alerte au moins jusqu'à ce jeudi. [© MARTIN BUREAU / AFP]

Pour le second jour consécutif, la région parisienne connaît ce jeudi un pic de pollution aux particules fines.

Leur concentration a en effet dépassé le seuil d’information (mais pas encore d’alerte). Et l’épisode de pollution pourrait se poursuivre au moins ce vendredi, les prévisions météo étant relativement stables et le vent faible. 

Airparif  observant une «légère tendance à la baisse» des niveaux, la préfecture de police n’a pour l'instant pas déclenché la circulation différenciée, malgré la demande de la mairie de Paris en ce sens. Mais IDF Mobilité (ex-Stif), de son côté, a prévu de mettre en place vendredi le forfait «antipollution» sur tout son réseau, au prix de 3,80 euros pour la journée.

La mairie de Paris a aussi rendu le stationnement résidentiel gratuit et déclenché les mesures de gratuité pour les locations d'Autolib ainsi que de Vélib'. Elle renforce aussi les contrôles des vignettes CritAir.

Ces particules fines, produites par le trafic automobile et l’industrie, proviennent en majorité de l’étranger, amenées par le vent depuis le nord et l’est de l’Europe. «C’est un épisode de pollution de type printanier et non hivernal. Il s’apparente à celui de mars 2014, qui avait duré deux à trois semaines», explique-t-on à Airparif. Et s’il est difficile d’anticiper la situation pour les jours à venir, les conditions météo, elles, devraient rester similaires

Les autorités recommandent aux personnes vulnérables (asthmatiques, enfants, femmes enceintes et personnes âgées) de limiter les sorties et les déplacements sur les grands axes routiers.

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