L'ancien conseiller influent du président américain Donald Trump, Steve Bannon, s'est exprimé ce samedi 10 mars devant le congrès du Front national réuni à Lille. Il doit également rencontrer dans la journée la présidente du FN Marine Le Pen.
«Bienvenue à Steve Bannon qui vient s'adresser au FN demain à notre congrès et rencontrer Marine Le Pen. Les peuples se réveillent et reprennent leur destin en main», a tweeté Louis Aliot, compagnon de Marine Le Pen.
Bienvenu à Steve Bannon qui vient s’adresser au @FN_officiel demain à notre #CongresFN2018 et rencontrer @MLP_officiel. Les peuples se réveillent et reprennent leur destin en main. Welcome to Steve Bannon who will address #FN convention in Lille tomorrow. #BannonLille pic.twitter.com/fs25DKQS86
— Louis Aliot (@louis_aliot) 9 mars 2018
Le député des Pyrénées-Orientales a ensuite expliqué dans un second tweet que Steve Bannon «incarne le rejet de l'establishment, dont l'un des pires symboles est l'UE de Bruxelles. Il a compris comme Trump, Matteo Salvini, la volonté des peuples de reprendre leur destin».
La présence de Steve Bannon a surpris la plupart des participants au Congrès. Car cet ancien président du site d'extrême droite Breitbart News a vecu, à ses côtés, l'ascension de Donald Trump. Il a notamment dirigé sa campagne électorale dans la dernière ligne droite avant de devenir son principal conseiller pendant sept mois.
Bien que surprenante, Louis Aliot a justifié la présence de Steve Bannon ainsi sur le site de L'Incorrect : «leurs analyses sont les mêmes que les nôtres sur un grand nombre de thématiques. Notamment sur la nécéssaire résistance médiatique à organiser partout, y compris chez nous en Europe et en France. Trump a réussi à gagner contre ce système médiatique».
«L'Histoire est de notre côté»
«L'Histoire est de notre côté et va nous mener de victoire en victoire», a ainsi déclaré Steve Bannon, devant le congrès du Front national à Lille, où il était l'invité vedette.
«Vous faites partie d'un mouvement qui est plus grand que l'Italie, plus grand que la Pologne, plus grand que la Hongrie», a ajouté l'ancien conseiller du président américain Donald Trump.
Les militants du FN à 52% pour un changement de nom
Les militants du Front national se sont prononcés à 52% en faveur du principe d'un changement de nom, a annoncé samedi devant le congrès du FN Sébastien Chenu, porte-parole, alors que cette courte majorité a été mise en doute vendredi.
«Accueillons (ce résultat) tel quel», a commenté M. Chenu devant les congressistes. Ce score est conforme à la «courte majorité» déjà annoncée à quelques journalistes par la présidente du FN Marine Le Pen jeudi.