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Marseille : poignardé à mort pour des vols à la roulotte

D'autres mises en examen pourraient avoir lieu prochainement. [GUILLAUME SOUVANT / AFP]

A-t-il été victime d'une expédition punitive ? Cinq jeunes, dont un mineur, de plusieurs cités de Marseille ont été mis en examen ce vendredi 15 juin, pour homicide volontaire, dans l'enquête sur le décès d'un homme d'une vingtaine d'années poignardé à mort le 1er avril à Rognac (Bouches-du-Rhône).

«Il s'agit vraisemblablement d'un meurtre sauvage, sous le coup de l'alcool et de substances, pas un règlement de comptes classique», explique le colonel Benoît Ferrand, commandant de groupement de gendarmerie des Bouches-du-Rhône.

L'enquête conclue en milieu de semaine dernière a permis l'arrestation de douze personnes, dans différents quartiers de la cité phocéenne, et «pas des moindres», précise la gendarmerie, dont Air Bel, La Granière ou les Aygalades.

des clients se sont lancés à ses trousses

Lardée de coups de couteaux, la dépouille du jeune homme avait été retrouvée le 1er avril dernier, non loin du Mix Club, une discothèque de Rognac, à trente kilomètres de Marseille.

La gendarmerie a précisé que la victime avait été arrêtée et remise aux vigiles de la discothèque, après avoir été repérée en plein vols à la roulotte sur des voitures à proximité.

Ensuite, «il s'est visiblement soustrait à leur surveillance, et des clients se sont lancés à ses trousses», explique le colonel Ferrand.

D'autres mises en examen devraient survenir

Rossé, lacéré de plus d'une dizaine de coups de couteaux, frappé à coups de pieds et de poings, la victime avait été retrouvée morte vers 5h40 du matin, gisant au bord de la route.

Sur les douze hommes interpellés, connus pour trafic de stupéfiants, vols avec armes ou vols en réunion, seuls cinq ont été mis en examen.

«Mais l'enquête suit son cours et d'autres mises en examen pourraient suivre», détaille le colonel Ferrand, précisant  que plusieurs kilos de cannabis et de résine, mais aussi plusieurs grammes de cocaïne, ainsi qu'un pistolet automatique, avaient été saisis.

C'est devant ce même Mix Club qu'un homme avait été tué de deux balles de kalachnikov en pleine tête en septembre 2016.

La piste du règlement de comptes avait alors été privilégiée.

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