Emmanuel Macron a déploré jeudi à Cozzano (Corse-du-sud) ne pas avoir entendu de «regrets» sur l'assassinat du préfet Erignac en 1998 de la part des nationalistes qui risquent de faire «bégayer l'histoire», affirmant que pour lui «les Corses méritent mieux que des guerres de tranchées».
Il répondait au maire LREM de Bonifacio Jean-Charles Orsucci qui l'avait enjoint à «trouver les mots de paix» et à rétablir le dialogue entre la Corse et l'Etat.
Sinon, «il n'y aura pas de statu quo, M. le président. Nous irons vers des jours noirs», avait-il lancé lors de cet ultime déplacement du chef de l'Etat dans le cadre du grand débat.