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Diam's revient sur sa conversion à l'Islam et sur l'abandon de sa carrière

Mélanie Georgiades a troqué la scène, la vie de studio et les paillettes pour une vie plus anonyme et plus calme[BERTRAND LANGLOIS / AFP]

La rappeuse Diam's, rare dans les médias depuis qu'elle a mis fin à sa carrière de rappeuse en 2009, a accordé un entretien à la chaîne saoudienne Arab News. Dans cette interview, elle revient sur son ancienne vie et sur les raisons du virage parfois incompris qu'elle a décidé d'entreprendre il y a un peu plus de dix ans.

Mélanie Georgiades a troqué la scène, la vie de studio et les paillettes pour une vie plus anonyme et plus calme dans laquelle la religion occupe une place importante. Un choix que l'interprète de «La Boulette» a parfois peiné à expliquer en France.

Auprès du média saoudien, l'ex-rappeuse née à Chypre s'est souvenue du jour où des photos d'elle voilée ont été publiées dans les médias français. «Ça a été un gros choc pour les Français. Ils me voyaient comme une chanteuse et puis un jour les paparazzis m'ont prise en photo devant la mosquée», a-t-elle raconté. «Les gens se sont demandé comment c'était possible. Le voile, c'est impossible pour eux, vous savez», a-t-elle ajouté. Et au début, je n'en ai pas parlé aux médias, car je ne savais pas quoi dire. La foi, c'est très difficile à expliquer», a justifié la mère de famille.

«J'étais très très triste et j'étais seule»

Et c'était pourtant un choix nécessaire pour la rappeuse originaire de l'Essonne. «Un jour, j'ai réalisé que l'argent, le succès, le pouvoir ne me rendaient pas heureuse. Je cherchais le bonheur», a-t-elle confié à l'occasion de son second pélerinage à la Mecque, avant de poursuivre : «j'étais très très triste et j'étais seule. Je me demandais quelle était ma place sur Terre. Et je savais que ce n'était pas d'être riche et célèbre (...) donc j'ai commencé à chercher des réponses à toutes mes questions».

«Avant de me convertir à l'Islam, je ressentais une tristesse dans ma vie parce que je n'avais pas réalisé que tout ce que je devais faire était de parler à Dieu. Maintenant pour tout ce qui se passe de bien ou de mal dans ma vie, je sais que j'ai Allah pour m'écouter et répondre à mes pières.»

Toutefois, la jeune femme qui vit depuis deux ans en Arabie Saoudite avec ses deux enfants continue à assumer sa vie d'avant et ce qu'elle a été. «Je ne dirai jamais que ce n'est pas moi. Non, c'était bien moi. Mais maintenant je suis différente», assure-t-elle auprès d'Arab News. 

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