Un regain d'air pur. Alors que la Journée sans voiture avait lieu à Paris ce dimanche, de 10h à 18h, la qualité de l'air a affiché une nette amélioration. Retour sur l'impact de cette journée, avec les chiffres d'Airparif.
Pour la 5e édition de la Journée sans voiture, l'association de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France, Airparif, a relevé «une baisse globale des niveaux de dioxyde d'azote le long des routes». Selon l'institution, l'amélioration de la qualité de l'air a été constante sur l'ensemble des axes parisiens, avec une baisse des niveaux de pollution de 7 % en moyenne entre 11h et 18h, alors que la baisse la plus importante (- 11 %) a été enregistrée entre 16h et 17h.
A savoir que cette amélioration a été encore plus importante «au coeur du dispositif». C'est en effet dans l'hypercentre, quai des Célestins (4e), que cette diminution a été la plus conséquente, avec une chute de 45 % en moyenne des niveaux d'azote par rapport à un dimanche classique.
Pour autant, si cette baisse a touché la quasi-totalité des quartiers parisiens, certains sont passés entre les mailles du filet. C'est notamment le cas du périphérique, dont l'accès avait été laissé ouvert normalement, mais également des quais entre Alma-Marceau et la place de la Concorde (8e), où d'importants embouteillages ont été relevés toute la journée. Là par exemple, c'est même une augmentation des niveaux de pollution de 6 % qui a été relevée autour du carrefour de l'Opéra.
Par ailleurs, le centre d'évaluation technique de l'environnement sonore en Ile-de-France, Bruitparif, a de son côté noté une diminution du bruit lié à la circulation automobile, avec notamment une «baisse de 10 dB(A) sur les Champs-Elysées» entre 11h et 12h. En une heure, Bruitparif assure que les émissions sonores ont été divisées par 10 et le bruit perçu par deux.
Malheureusement, la pluie – qui intensifie le bruit des pneus sur la chaussée – a empêché l'institution de comparer l'environnement sonore sur l'ensemble de la journée avec le dimanche précédent (15 septembre), où il a fait très beau.
A noter donc que «cette amélioration de l’environnement sonore a été plus marquée» que lors des éditions précédentes, selon Bruitparif : - 4,3 dB(A) en 2018 ou encore - 2,7 dB(A) en 2017. Mais que cela s'explique notamment parce les relevés n'ont pas pu être réalisés «de manière constante sur toute la période 11-18h, contrairement aux années précédentes».
#journeesansvoiture les équipes @Airparif étaient impliquées pour
évaluer l’impact
des actions de sensibilisation sur le terrain.
que dit la carte : baisse des niveaux de dioxyde d’azote le long des routes, plus marquée au cœur du dispositif. Le bleu c’est mieux ! pic.twitter.com/E1HdIOqWm9— Airparif (@Airparif) September 22, 2019
Pour la #journeesansvoiture @Bruitparif vous informe en direct sur l'évolution de la qualité de l'environnement sonore #QES #bruit https://t.co/s66VsFqUCr
Entre 11 et 12h, baisse de 10 dB(A) sur les Champs-Elysées : émissions sonores divisées par 10, bruit perçu divisé par deux pic.twitter.com/Y7vloScvQD— Bruitparif (@Bruitparif) September 22, 2019