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Le CNRS découvre une nouvelle source d'énergie à base de transpiration

Cette pile révolutionnaire est munie d'électrodes prêtes à déclencher une réaction chimique au contact de la sueur. [CC / CNRS Grenoble]

C’est une source d’énergie insoupçonnée que des chercheurs du CNRS de Grenoble (Isère) ont mis au jour, et qui pourtant se trouvait à portée de main depuis la nuit des temps. Ou plus exactement sous les bras. Et pour cause : ces scientifiques ont mis au point une pile qui se recharge... à la sueur.

En lieu et place de la pile au format cylindrique classique, celle-ci consiste concrètement en une sorte de gros pansement transparent qui se colle sur la peau.

Etirable et adaptable à la forme du bras, cette pile révolutionnaire est munie d'électrodes prêtes à déclencher une réaction chimique au contact de la sueur.

Pourquoi la sueur ? Tout simplement parce qu'elle contient du sucre, lequel s'oxyde au contact du pansement-pile, ce qui déclenche un petit courant électrique.

Une ampoule LED allumée

Résultat : les chercheurs ont réussi à allumer une petite ampoule LED et n'excluent pas que cette nouvelle technologie puisse à l'avenir alimenter des appareils électroniques plus sophistiqués.

Cela pourrait être, par exemple, des capteurs qui aideraient les personnes diabétiques à calculer leur taux de glucose et d'agir s’il est trop élevé.

Une pile 100 % écologique

Une nouvelle source d'énergie parfaitement écologique donc puisque s'il existe déjà toute forme d'applications médicales pour les sportifs, pour surveiller leurs pouls notamment, ces dernières sont généralement sous forme de bracelet fonctionnant avec des piles bouton contenant des métaux lourds.

La nouvelle «pile-sueur» peut, au contraire, être installée dans un bio plastique à base de maïs.. et donc être jetée dans la nature.

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