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Ejaculation précoce : une majorité des Français concernés

Près d’un Français sur trois aurait déjà éjaculé avant d’avoir pénétré sa partenaire.[CC / Fotocitizen / Pixabay]

C'est une étude riche d'enseignements sur un sujet encore largement tabou que publie l'Ifop ce mardi 8 octobre. Dans sa dernière publication, l'institut de sondage s'est en effet interessé à l'éjaculation précoce. Un problème qui concerne de nombreux hommes et, indirectement, beaucoup de femmes.

Dans le détail, cette enquête, réalisée par le pôle «Genre, sexualités et santé sexuelle» de l'Ifop pour Charles, une plate-forme dédiée à la santé masculine, indique que près d’un tiers des Français (31 %) ont déjà éjaculé avant même d’avoir pénétré leur partenaire. Une mésaventure qui, pour 11 % d'entre eux, est même arrivée au cours des douze derniers mois.

Reste que, toujours selon les données de l'Ifop, 59 % des hommes ont déjà éjaculé au moment de la pénétration ou peu de temps après, et ils sont 80 % à déclarer n’avoir pas réussi à se retenir jusqu’à l’orgasme de leur partenaire. En moyenne, les personnes ayant pris part à l'étude estiment à un peu plus de six minutes la durée entre la pénétration et l'éjaculation pour parler de précocité.

Un chiffre néanmoins gonflé par les 10 % qui pensent que ce problème concerne des rapports de 20 minutes (sachant que la durée moyenne des rapports déclarés au cours de cette enquête est de treize minutes de pénétration sur vingt-six au total). Pour la majorité (53 %), l'éjaculation précoce concerne un acte qui dure moins de cinq minutes.

des techniques pour essayer de calmer l'excitation

Outre le manque de confiance en soi que cela implique, l'éjaculation précoce peut aussi fortement impacter la vie amoureuse d'un couple. En effet, près d'une femme sur trois (29 %) déclare avoir eu une rupture à cause de ce problème et 15 % des hommes estiment avoir été quittés pour cela.

Pour lutter contre cette affection, les hommes interrogés indiquent préférer utiliser toutes sortes de techniques plutôt que d'en parler à un médecin (seulement 10 %). Presque tous expliquent qu'ils ralentissent le rythme pour éviter l'accident (98%), tandis que la grande majorité se retirent (79%) ou pensent à des choses qui calment leur excitation (66%). Pour près de la moitié, se masturber avant un rendez-vous est également une astuce déjà tentée (45%). Les techniques qui consistent à tendre les jambes ou à s'appuyer sur le sexe ont en revanche nettement moins d'adeptes (autour de 20%).

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