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Le nombre d’utilisateurs français de Facebook devrait baisser pour la première fois en 2019

D'ici à 2022, moins d'un internaute français sur deux devrait encore être sur Facebook selon eMarketer. D'ici à 2022, moins d'un internaute français sur deux devrait encore être sur Facebook selon eMarketer. [Alastair Pike / AFP]

2019 devrait être une année historique pour Facebook, mais pas dans le bon sens du terme. Le nombre d'utilisateurs français du réseau social va baisser pour la première fois, selon une étude du cabinet eMarketer publiée lundi 25 novembre.

Le nombre d'adeptes de la plate-forme américaine fondée par Mark Zuckerberg devrait chuter de 1,3 %, pour tomber à 27,6 millions. Et ce déclin devrait se poursuivre dans les prochaines années, selon l'étude de la société américaine. D'ici à 2022, moins d'un internaute français sur deux devrait encore être sur Facebook.

Même s'il restera encore de loin en 2019 le premier réseau social de France, Facebook subit la concurrence pressante des autres plates-formes. Les jeunes surtout sont de plus en plus nombreux à se détourner de «FB», ringardisé par les autres réseaux sociaux, qui ont désormais les faveurs des nouvelles générations.

Instagram surpasse Facebook chez les moins de 25 ans

En particulier Instagram, qui aura pour la première fois en 2020 plus d'utilisateurs français de moins de 25 ans que Facebook. Au total, le réseau social de partage de photos et de vidéos va voir son nombre d'adeptes grimper de 10,7 % cette année, pour atteindre 14,9 millions. Ce qui reste malgré tout une bonne nouvelle pour Facebook, car Instagram lui appartient depuis 2012.

Parmi les concurrents de la firme de Menlo Park, c'est Snapchat qui va connaître la croissance la plus forte de ses utilisateurs français cette année : +17,8 %. Ainsi, le réseau social de partage de courtes vidéos et photos va atteindre les 16,4 millions d'adeptes. De son côté, Twitter fait figure de nain, avec ses 3,9 millions d'utilisateurs dans l'Hexagone (+2,6 % en 2019). Quant au Chinois TikTok, qui rencontre un succès fulgurant, surtout auprès des jeunes, les données le concernant ne sont pas citées dans l'étude du cabinet eMarketer.

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