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Le nombre de chômeurs baisse de 1,7% au 4e trimestre 2019 et recule de 3% sur un an

Le nombre de chômeurs sans activité a diminué de 120.700 en 2019 (-3,3%), pour s'établir à 3,554 millions de personnes en France entière, selon les chiffres publiés lundi par Pôle emploi. Il s'agit de la plus forte baisse sur une année depuis la crise de 2008.

Au quatrième trimestre 2019, la baisse a été de 1,7% (-63.000), un record également depuis début 2008.

Le nombre total de demandeurs d'emploi, avec ou sans activité (A, B et C), a lui baissé de 1,6%, pour atteindre 5,740 millions (-95.600). Soit une baisse de 3% sur un an.

Pour ce trimestre, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A baisse nettement, de 2,2%, chez les moins de 25 ans (-1,4% sur un an) et de 1,9% chez les 25-49 ans (-4% sur un an) en France métropolitaine. Pour les seniors (50 ans et plus), le recul est plus modéré, à -0,9% (-2,1% sur un an).

Il faut remonter à l'année 2007 pour une baisse plus forte sur une année civile de janvier à décembre. Cette année là, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A (sans activité) avait diminué de 10,6%, soit 262.000.

Pour la première fois depuis 2008, le nombre de demandeurs d'emploi en activité (catégories B et C) baisse également (-2,5% sur un an), un chiffre en phase avec les progressions d'embauche en CDI ou à temps plein.

Habituel point noir du marché du travail français, le chômage de longue durée est lui aussi en repli : les inscrits (A, B et C) depuis plus d'un an sont en baisse de 1,7% (-2,5% sur un an), soit 2,583 millions de personnes.

Une bonne nouvelle pour le gouvernement

Dans une période compliquée sur le plan social, cette embellie est une bonne nouvelle pour le gouvernement. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, s’est d’ailleurs félicité de la «politique économique» de l’exécutif, en anticipant pour 2020 «un taux de chômage qui va être un des plus faibles des 15 dernières années».

Selon l'Insee, la transformation du CICE en allègements de cotisations patronales début 2019 «aurait contribué à enrichir la croissance d'environ 30.000 emplois».

Le ministre en a profité pour se montrer encore plus ambitieux que l’engagement d’Emmanuel Macron de descendre à 7% de chômage d’ici la fin du quinquennat : «mon objectif, c’est le plein emploi», a-t-il déclaré. «Je ne sais pas à quelle échéance, si c’est en 2025 ou un peu plus loin. C’est-à-dire autour de autour de 5%».

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