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Violences sexuelles dans le patinage : le président de la fédération démissionnera «si c'est le seul moyen de débloquer»

Le président de la Fédération française des sports de glace, Didier Gailhaguet, en conférence de presse, le 7 février 2014 à Sotchi.[AFP]

"Si je suis celui qui doit démissionner parce que c'est le seul moyen de débloquer, bien sûr que je le ferai", a déclaré le président de la Fédération française des sports de glace (FFSG) Didier Gailhaguet jeudi, en plein scandale de violences sexuelles dans le patinage.

"Si je suis celui qui doit démissionner, parce que c'est le seul moyen de débloquer, bien sûr que je le ferai", a-t-il affirmé, invité de l'émission "C à vous" sur France 5, jeudi soir.

"Mais par contre je voudrais avoir dit ce que j'ai encore à dire, qui n'est pas tout à fait terminé", a-t-il complété.

La ministre des Sports Roxana Maracineanu a appelé Gailhaguet à la démission en avançant "sa responsabilité morale et personnelle" lundi, quelques jours après les accusations de viols et d'agressions sexuelles formulées à l'encontre de trois entraîneurs par quatre ex-patineuses, dont l'ancienne championne Sarah Abitbol.

Le patron du patinage français y a répondu en disant qu'il attendrait la fin de l'enquête administrative engagée par Mme Maracineanu "avant de prendre une décision".

"Logiquement, c'est après avoir fait une enquête qu'on détermine les coupables. Là, on désigne un coupable et ensuite on dit: +Je mets en place une enquête+. Dans la démarche, je trouve que ce n'est pas être respectueux", a-t-il estimé.

 

 

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