Plus de trois mois après les faits, les circonstances de la mort d'Elisa Pilarski restent incertaines. Le 16 novembre dernier, cette jeune femme enceinte était tuée par des chiens dans une forêt de l'Aisne. Depuis, les prélèvements ADN et salivaires réalisés sur les animaux n'ont toujours pas été analysés.
Mais l'analyse aura bien lieu. «Contrairement à ce qui a été affirmé par certains médias ce jour, les expertises ADN ne sont absolument pas abandonnées. Elles vont bel et bien être menées. La procédure a juste pris un peu de retard en raison de la cherté du devis présenté par le laboratoire privé intialement sollicité» par la juge d'instruction, a expliqué à l'AFP une source proche du dossier, précisant que le facture s'élevait alors à 200.000 euros.
FranceInfo avait en effet indiqué ce matin que la justice estimait l'opération trop coûteuse et que, en conséquence, les échantillons n'avaient toujours pas été envoyés en laboratoire.
Un nouveau laboratoire choisi
«C'est de l'argent du contribuable dont on parle. La juge ne pouvait pas accepter un devis de ce niveau. Elle a donc décidé de contacter les autres laboratoires privés français [...] Le choix du laboratoire est en train d'être effectué», a-t-on précisé à l'agence de presse.
Au moment de sa mort, la jeune femme promenait son propre chien dans la forêt de Retz, alors qu'une chasse à courre se déroulait au même endroit.
Pour identifier les animaux incriminés, des prélèvements ont été effectués sur plus de 60 chiens. Ceux des chasseurs mais aussi ceux de la victime qui, avec son compagnon, en possédait cinq en tout.