Malgré l'épidémie de coronavirus, le gouvernement assure que le baccalauréat 2020 aura bien lieu. Mais sa forme pourrait changer.
Le 25 mars dernier, Jean-Michel Blanquer a assuré être actuellement «en discussions» avec les différentes organisations syndicales, et qu'une décision pourrait intervenir d'ici «une dizaine de jours», aussi bien «pour la date que pour la nature des épreuves».
Sur ce dernier point, le ministre de l'Education privilégierait l'introduction d'une dose de contrôle continu. Cette solution pourrait permettre de rattraper une partie du temps perdu, tout en prolongeant l'enseignement au-delà du 17 juin, comme prévu initialement.
Un scénario déjà évoqué par certains, comme le député Matthieu Orphelin qui, accompagné d'un collectif de professeurs, élèves et parents d'élèves, souhaite «faire de ce troisième trimestre un trimestre utile pour nos jeunes et qui n’aggrave pas les inégalités».
Mais la mise en place d'un contrôle continu ne voudrait pas forcément dire qu'aucune épreuve n'aurait lieu. Le gouvernement pourrait en effet décider de conserver certaines d'entre elles, notamment pour les matières dominantes.
Cette hypothèse pose également d'autres questions pratiques. Quels bulletins seront pris en compte ? Les notes de l'année de Première compteront-elles (comme pour le futur bac) ? Quels coefficients appliquer ? Autant de questions qui trouveront peut-être certaines réponses dès cette semaine.