Une femme s'est présentée avec sa fille de huit mois samedi dans une pharmacie d'Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) pour dénoncer des violences conjugales.
Alors qu'ils vivaient séparés depuis fin 2019, son ancien compagnon est venu chez elle juste avant le confinement avec la ferme intention d'y rester pendant cette période particulière. La jeune femme de 18 ans dit que depuis l'arrivée de cet homme, il lui a fait subir des violences physiques et psychologiques.
Elle affirme avoir été bousculée, giflée, étranglée. « Le personnel de la pharmacie qui l'a accueilli samedi a notamment relevé des traces de strangulation, des traces de saisie au coude et des griffures sur les omoplates », explique à CNEWS le brigadier Florient Nicolas.
Alertée, la police s'est présentée au domicile de cette femme pour interpeller son ex-conjoint. L'homme de 22 ans a été déféré ce matin devant un magistrat en vue d'une éventuelle comparution immédiate pour violences volontaires devant une mineure avec ITT inférieure à 8 jours et vol. « La qualification de vol a été retenue parce que cet homme avait confisqué à son ex-compagne ses deux téléphones et sa carte bancaire », poursuit le brigadier.
La jeune femme avait déjà déposé plainte contre son ex-conjoint en décembre dernier au moment de leur séparation. « Depuis, en raison de la distance géographique entre leurs deux domiciles, il n'y avait pas eu de nouvelles violences, relate le brigadier Nicolas, jusqu'au retour du conjoint au moment du confinement. »