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Quand pourrait avoir lieu le remaniement ?

Emmanuel Macron veut rapidement enclencher la «nouvelle ère» de son quinquennat. Emmanuel Macron veut rapidement enclencher la «nouvelle ère» de son quinquennat. [Ludovic MARIN / POOL / AFP]

C'est désormais un secret de polichinelle. Un remaniement ministériel d'ampleur se prépare, selon le souhait d'Emmanuel Macron. Il pourrait être annoncé en fin de semaine ou au début de la prochaine.

Selon l'AFP, le nouvel exécutif, qui pourrait faire la part belle à beaucoup de nouvelles têtes, pourrait être présenté dès jeudi ou vendredi. Le président est en train «d’arrêter la ligne» de la suite de son quinquennat et «le casting suivra logiquement et naturellement» pour le remaniement de grande ampleur prévu dans les jours qui viennent, avance son entourage ce mercredi 1er juillet. Un autre proche d'Emmanuel Macron a de son côté indiqué au Journal du dimanche que ce remaniement devrait avoir lieu «en fin de semaine». A moins que le président, comme il en a l'habitude, ne «prenne son temps», et repousse ses choix à la semaine prochaine.

Le chef de l'Etatsouhaite en tout cas vite passer à autre chose, après le camouflet reçu par La République en marche (LREM) lors des élections municipales. Preuve en est, il a reçu à l'Elysée dès lundi les 150 citoyens membres de la Convention citoyenne pour le climat pour donner sa réponse à leurs 150 propositions. Une allocution du président pour dessiner l'après-coronavirus est également prévue avant le 14 juillet.

La problématique des maires

Procéder au remaniement dès cette fin semaine aurait un autre avantage pour Emmanuel Macron. Les conseils municipaux nouvellement élus doivent se réunir ce week-end, entre vendredi et dimanche, pour choisir officiellement leur nouveau maire. Etant donné que, selon une règle tacite, il n'est pas possible de cumuler les casquettes de ministre et de maire, attribuer les maroquins dès cette semaine permettrait d'éviter de se retrouver dans de fâcheuses situations, avec des maires nouvellement élus qui seraient finalement obligés de laisser leur place quelques jours plus tard pour entrer (ou rester) au gouvernement.

On pense notamment au Premier ministre Edouard Philippe, qui pourrait se retrouver dans cette situation après avoir été élu à la mairie du Havre (Seine-Maritime) dimanche face au député communiste Jean-Paul Lecoq, ou encore à Jean-Luc Moudenc, réélu à Toulouse (Haute-Garonne) dimanche et dont le nom revient avec insistance pour entrer au gouvernement.

Selon les proches du président, sa décision n'est toujours pas prise à propos de l'avenir de son chef du gouvernement.  Elle devrait l'être dans les jours qui viennent.

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