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Aïd Al-Adha : 5 abattoirs franciliens réquisitionnés pour l'occasion

Cinq abattoirs seront réquisitionnés pour la fête de l'Aïd le 31 juillet prochain. Cinq abattoirs franciliens seront réquisitionnés pour la fête de l'Aïd le 31 juillet prochain. [© JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP]

Alors que la fête musulmane de l’Aïd Al-Adha (ou «Fête du sacrifice») doit être célébrée le 31 juillet, la préfecture d'Ile-de-France a annoncé ce 24 juillet que cinq abattoirs – agréés par les services de l’État – seront ouverts à cette occasion.

Cinq abattoirs officiels – situés sur les communes de Jossigny (77), Meaux (77), Ezanville (95), Montereau (77) et La Courneuve (93) – ont donc été réquisitionnés. Si les trois premiers sont des établissements de boucherie déjà existants, les deux derniers ont été spécialement agréés «afin de renforcer la capacité d'abattage» pour l'Aïd.

Un «dispositif spécifique» mis en place par la préfecture «en concertation avec les autorités religieuses musulmanes», afin que les opérations d'abattage rituel se déroulent «dans des conditions permettant à la fois de satisfaire la demande des fidèles et de respecter la réglementation applicable».

De fait, l'abattage d'animaux en dehors de ces cinq lieux réquisitionnés par les pouvoirs publics sera «formellement interdit» et ce, pour des raisons «de protection animale et de garantie de la sécurité sanitaire des viandes».

Cinq marchés également autorisés

Par ailleurs, cinq marchés dits «au vif» – c'est-à-dire sur lesquels les animaux sont vendus directement de l'éleveur au client – seront également encadrés par la préfecture. Ces espaces de vente seront ainsi «contrôlés par les services de l'Etat qui vérifieront l'identification des animaux, leur origine, et s’assureront du respect du bien-être animal pendant le transport et à l’arrivée».

Le non-respect des règles – qu'il s'agisse de «questions d'identification, de transport, d'abattage clandestin, de détention ou de commercialisation» ou de «bien-être animal» – donnera lieu, selon la préfecture de région, à des sanctions. Pour cela, des agents des directions départementales de la protection des populations (DDPP) des départements concernés seront mobilisés sur le terrain.

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