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Mort de Gisèle Halimi : les réseaux sociaux rendent hommage à cette grande figure du féminisme

Gisèle Halimi sest éteinte à lâge de 93 ans Gisèle Halimi s'est éteinte à l'âge de 93 ans. [AWAD AWAD / AFP]

Avocate et grande figure du féminisme, Gisèle Halimi est morte ce mardi 28 juillet à l'âge de 93 ans. Les réseaux sociaux lui ont rendu hommage.

Immédiatement, son filleul, Nicolas Bedos, a partagé toute sa peine. L'acteur et réalisateur reconnait sa chance d'avoir eu Gisèle Halimi pour marraine et maudit cette année «qui vient du diable». Rappelons que le cinéaste a perdu son parrain, Jean-Loup Dabadie, le 24 mai 2020 puis quatre jours plus tard, son père, l'humoriste Guy Bedos.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Gisèle Halimi.

Une publication partagée par Nicolas Bedos (@nicolasbedosofficiel) le

Le président de la République n'a pas tardé à réagir à la mort de cette «républicaine passionnée» et «militante».

D'autres personnalités issues du monde politique et du barreau lui ont très vite rendu un hommage vibrant, comme Christiane Taubira qui salue ses «mots résolus» et se souvient de leurs «conversations vives»

François Hollande garde en mémoire son «génie du verbe» et son courage.

Le ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, se souvient de son «amie», «militante déterminée».

L'avocat et écrivain Emmanuel Pierrat n'oublie pas cette «grande humaniste» et «avocate extraordinaire».

Des féministes venus de tous horizons se souviennent

Pénélope Bagieu, auteure notamment des «Culottées», portraits en BD de grandes figures féminines, rappelle sa grève de la faim à seulement dix ans pour lutter contre l'inégalité garçons-fille au sein de sa fratrie, quand Sibeth Ndiaye évoque le célèbre procès de Bobigny et salue celle qui a «forgé (ses) convictions féministes».

 

Julie Gayet promet à Gisèle Halimi une union des femmes car «seules on va plus vite mais ensemble, on ira plus loin»

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Je ne serais pas arrivée là... sans Gisèle Halimi. Un modèle. Femme, avocate, passionnée, pugnace, elle a fait avancer la cause des femmes... Parce que « ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience »... A la question d’Annick Cojean «que prônez-vous? » elle répondait : « La sororité ! Depuis toujours ! La solidarité ! Quand les femmes comprendront-elles que leur union leur donnerait une force fabuleuse? Désunies, elles sont vulnérables. Mais, ensemble, elles représentent une force de création extraordinaire. Une force capable de chambouler le monde, sa culture, son organisation, en le rendant plus harmonieux. Les femmes sont folles de ne pas se faire confiance, et les hommes sont fous de se priver de leur apport. J’attends toujours la grande révolution des mentalités. Et je dis aux femmes trois choses : votre indépendance économique est la clé de votre libération. Ne laissez rien passer dans les gestes, le langage, les situations, qui attentent à votre dignité. Ne vous résignez jamais ! » Promis Gisèle, toutes solidaires, nous serons unies car seules on va plus vite mais ensemble on ira plus loin ! @fondationdesfemmes

Une publication partagée par Julie Gayet (@iamjuliegayet) le

La journaliste Raphaëlle Bacqué évoque une anecdote célèbre avec le président De Gaulle.

Clémentine Autain s'incline devant une «figure du combat pour le droit des femmes qui a marqué l'Histoire».

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