L'objectif est de taille : sur la voie d'une «mobilité durable», Uber s'engage à «atteindre la neutralité carbone à l'échelle mondiale d'ici 2040». Pour y parvenir, la société a conçu un «plan d'action» à plus court terme qui implique notamment de proscrire le diesel de ses flottes françaises dès 2024.
A partir de 2021, l'ajout de véhicules diesel neufs sur l'application sera interdit et ceux produits avant 2016 ne pourront plus rouler pour Uber.
Embarquez vers une mobilité durable avec Uber , déroulez pic.twitter.com/nJ4YSxIdD2
— Uber France (@UberFR) September 8, 2020
L'année suivante, plus aucune voiture utilisant ce carburant réputé polluant ne pourra rejoindre l'application, quelle que soit son ancienneté. Seuls les véhicules diesel actifs auparavant et vieux de moins de 6 ans pourront toujours être utilisés... avant d'être à leur tour interdits en 2024.
«Nous espérons que les autres acteurs du secteur VTC, mais aussi les entreprises de taxis et de livraison s'en inspireront afin que la pollution de l'air diminue rapidement. Car le diesel tue», explique Uber dans un communiqué.
La société annonce par ailleurs une «révolution électrique» qui concernera des «centaines de milliers de chauffeurs» et 50% des véhicules Uber en France. Afin de faciliter l'accès à l'électrique pour les conducteurs VTC, l'entreprise a conclu un partenariat avec l'alliance Renault Nissan.
Un plan de 75 millions d'euros d'aide à l'achat ou à la location est également prévu. Il sera financé en augmentant de 0,03 centimes le prix par kilomètre des courses, exceptées les Uber Green, dès janvier 2021 et jusqu'à décembre 2023. Le montant de chaque subvention sera calculé en fonction du nombre de kilomètres parcouru par le chauffeur avec l'application.