Les opérations de démontage de l'échafaudage de Notre-Dame de Paris devraient durer encore environ un mois, a indiqué le général Jean-Louis Georgelin, chargé de la coordination de la restauration de la cathédrale, à l'occasion des Journées du Patrimoine.
«La cathédrale est encore stricto sensu en état de péril», a ainsi expliqué le général Georgelin, soulignant qu'il fallait encore «attendre que le fameux échafaudage qui avait brûlé autour de la flèche soit descendu». Pour cela, un mois de travail environ est encore nécessaire selon lui.
«Nous arrivons à la fin de la phase de consolidation et de sécurisation et nous allons bientôt pouvoir attaquer la phase de restauration proprement dite, après un délai d'études», a-t-il ajouté, soulignant que le démontage de l'orgue – entamé début août – avait d'un autre côté «beaucoup progressé».
Une réouverture toujours prévue en 2024
Le chantier suit son cours donc, mais le timing reste serré, alors que la réouverture de la cathédrale est prévue pour 2024. Quant à l'état de péril, il ne pourra être levé que lorsque la voûte aura été parfaitement inspectée, et ce donc, après le démontage complet de l'échafaudage.
Une voûte qu'il faudra encore reconstruire à l'identique, exigeant un travail d'orfèvre et nécessitant des savoir-faire ancestraux. «Ce sera un beau marqueur, quand il n'y aura plus ce trou béant», s'est exprimé à ce sujet Jean-Louis Georgelin.
Pour rappel, après de nombreuses hésitations et quelques petits retours en arrière, Emmanuel Macron et son entourage avaient finalement opté pour une reconstruction de la cathédrale à l'identique, en juillet dernier, écartant définitivement l'option de réaliser «un geste architectural contemporain».
Le président de la République espère désormais reconstruire Notre-Dame de Paris au plus proche de ce qu'elle était avant l'incendie dramatique, survenu dans la nuit du 15 avril 2019.