En direct
A suivre

Mort de Victorine : ce que l'on sait

Que s'est-il passé samedi 26 septembre à Villefontaine (Isère) ? La mort de Victorine Dartois, 18 ans, dont le corps a été retrouvé deux jours après sa disparition, suscite une grande émotion et soulève une série de questions auxquelles seule l'enquête pourra livrer des éléments de réponse.

Un dernier appel le samedi 26 septembre, en début de soirée

La jeune fille, étudiante à l'université Lyon-3, avait passé une partie de son après-midi à faire du shopping avec des amies. Alors qu'elle rentrait au domicile familial, elle aurait passé son dernier coup de téléphone samedi 26 septembre à 19h près du stade de la Prairie, où son portable a borné. Victorine indique alors à ses proches qu'elle a décidé de rentrer à pied car elle a raté son bus, selon le Dauphiné Libéré.

Deux heures et trente minutes plus tard, ses proches, qui l'attendaient au domicile familial, s'inquiètent de ne pas la voir revenir. Ils décident de prévenir la police. Immédiatement, la disparition est prise au sérieux.

retrouvée grâce à un chien 

D'importants moyens ont été mis en oeuvre pour retrouver Victorine Dartois. Outre l'avis de recherche lancé sur les réseaux sociaux, 167 militaires, un hélicoptère mais aussi ses proches et des habitants de Villefontaine se sont mobilisés pour retrouver sa trace. Le lundi 28 septembre, c'est finalement un chien de la gendarmerie ayant marqué l'arrêt au niveau d'une buse à proximité d'un ruisseau, qui a permis de retrouver ses chaussures et son sac à main. Puis, le corps de la victime qui reposait à trente mètres dans une zone boisée difficile d'accès, dans la réserve naturelle de l'étang de Saint-Bonnet à Villefontaine.

capture_decran_2020-09-29_a_07.45.28_5f72cba49bf9e.jpg

Une mort par noyade «non accidentelle»

La jeune fille serait décédée «par noyade», selon les conclusions de l'autopsie révélées par le parquet de Grenoble. Le rapport évoque «une mort par noyade avec intervention d'un tiers en raison de multiples ecchymoses internes retrouvées sur le corps de la victime», a annoncé le procureur adjoint Boris Duffau. Le magistrat a immédiatement précisé que, «si aucune trace de violence sexuelle n'a été constatée, il n'est pas pour autant possible à ce stade de l'enquête d'écarter cette hypothèse».

M. Duffau a aussi indiqué qu'aucun autre détail, comme le moment du décès, ne sera donné pour respecter «le secret et l'efficacité» de l'enquête, qui doit encore reconstituer le parcours de l'étudiante depuis qu'elle a quitté ses amis pour rejoindre le domicile familial.

Un profil «normal»

Passé au crible par les gendarmes, le profil de Victorine pourrait ressembler à n'importe quelle jeune fille de son âge qui mène une vie normale. Immédiatement après sa disparition, sa grande soeur indiquait qu'il ne pouvait s'agir d'une fugue, «ce n'est absolument pas son genre». «Il n'y avait pas de malaise, elle n'avait pas eu de problème dans la journée», a dit la procureure de la République de Vienne, Audrey Quey.

un suspect interpellé

Mardi 13 octobre, un homme de 25 ans a été interpellé et placé en garde à vue, a annoncé le parquet de Grenoble. Une perquisition a été réalisée à son domicile tandis que le suspect était interrogé par les gendarmes chargés de l'affaire, a affirmé le procureur adjoint Boris Duffau, sans en dire plus. 

Retrouvez toute l'actualité des faits divers ICI

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités