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Paris : des portraits décrochés d'Emmanuel Macron jetés dans la Seine par des militants écologistes

Des militants écologistes ont jeté des portraits d'Emmanuel Macron dans la Seine. Des militants écologistes ont jeté des portraits d'Emmanuel Macron dans la Seine.[© Action Climat Paris]

Les «décrocheurs» de portraits ont encore frappé ! Un an et demi après les premiers décrochages, des militants d'ANV-COP21 et d'Alternatiba ont jeté des portraits d'Emmanuel Macron dans la Seine, ce jeudi 15 octobre au matin. Métaphore de «sa politique écologique et sociale» qui part «à la dérive».

«Les promesses d'Emmanuel Macron prennent l’eau ! Les citoyens de la Convention Climat connaissent bien les doubles discours du président. À une semaine du procès des 'décrocheurs', nous laissons les portraits de Macron partir à la dérive», a communiqué le groupe parisien d'Action Climat à l'origine de cette action coup de poing.

Ce matin, ils tenaient ainsi à apporter leur soutien aux militants qui doivent bientôt être jugés pour leurs actions de décrochage. Pour ce faire, des militants – équipés de leur combinaison de plongée – n'ont pas hésité à sauter dans la Seine pour leurs mettre à l'eau leurs radeaux à l'effigie d'Emmanuel Macron. 

Le 22 octobre, plusieurs militants écologistes doivent en effet comparaître devant le tribunal pour avoir participé au décrochage d'un portrait du président de la République Emmanuel Macron. Il y a un an déjà, d'autres militants avaient déjà été condamnés à 500 euros d'amende après une action similaire, reconnus coupables de «vol en réunion» pour leur action de désobéissance civile.

«On a dépassé le stade de l'inaction»

«Un an et demi après les premiers décrochages de portraits c’est pire. On a dépassé le stade de l’inaction, c’est du sabotage [...] Le gouvernement n’a pas enclenché de reconstruction écologique et sociale mais bien une relance du monde d’avant», a notamment critiqué ce matin l'activiste Pauline Boyer, engagée avec Alternatiba et l'ANV-COP21.

Une action qui a rapidement pris court ce jeudi matin, puisque les policiers de la brigade fluviale de la préfecture de police de Paris sont intervenus en quelques minutes, pour ramasser et confisquer les radeaux confectionnés à l'effigie d'Emmanuel Macron.

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