Sur la Côte d’Azur, la situation sanitaire se dégrade et l’épidémie de Covid-19 progresse. C’est ce que laisse apparaître le dernier «point de situation» publié par l’Agence régionale de santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Selon l’ARS PACA, le nombre de patients soignés dans les services de réanimation des hôpitaux azuréens est désormais de 51 (soit deux de plus que la semaine dernière).
Si ce chiffre est nettement inférieur à celui observé dans les Bouches-du-Rhône (242), il n’en demeure pas moins inquiétant et laisse une fois de plus planer la menace d’une saturation du système hospitalier.
Le taux de positivité continue également d’augmenter dans ce département. Il est désormais de 16,4%. Pour l’heure, 88 clusters actifs ont été détectés sur la Côte d’Azur, selon l’ARS.
Face à ce constat, le président de la Métropole Nice-Côte d’Azur et maire de Nice Christian Estrosi veut serrer la vis pour enrayer l’épidémie. L’élu qui déplore une certaine forme de relâchement de la population propose un confinement semblable de celui de mars dernier, à l’exception des écoles et collèges qu’il souhaite voir rester ouverts. Quant au télétravail, Il plaide pour qu’il soit rendu obligatoire, car les «incitations ne marchent pas», dit-il.
Pour le président du département des Alpes-Maritimes Charles-Ange Ginésy, ce confinement est une «décision difficile mais indispensable pour protéger la population (...)». «La situation dans les Alpes-Maritimes et dans le pays est extrêmement préoccupante et la santé de tous reste la priorité», explique celui qui regrette cependant que «ce reconfinement frappe une nouvelle fois durement les acteurs économiques déjà affaiblis par les précédentes mesures». «La crise sanitaire a engendré une crise économique inédite», conclut-il.