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Tempête Alex : des sénateurs azuréens alertent sur les conséquences du reconfinement dans les vallées sinistrées

Une maison sinistrée dans la vallée de La Roya, frappée le 2 octobre dernier par la tempête Alex.[CNEWS]

Un mois après la catastrophe naturelle, les communes frappées par la tempête Alex poursuivent leur long chemin de reconstruction dans la Roya, la Tinée et la Vésubie… Et pour les sinistrés, les mesures visant à limiter la propagation du Covid-19 constituent un nouveau coup dur.

Mardi, les sénateurs des Alpes-Maritimes ont adressé un courrier commun au Premier ministre Jean Castex afin de lui demander d’alléger les contraintes sanitaires dans ces vallées. 

Ne pas sacrifier le travail des bénévoles 

Les élus souhaitent que le confinement soit remplacé par un couvre-feu. « Nous estimons qu’un couvre-feu, tel qu’il a été en vigueur en octobre, permettrait aux bénévoles de pouvoir continuer à se déplacer jusque dans les communes pour épauler les populations et apporter l’aide matérielle de première nécessité telle que l’eau, les médicaments, les produits d’hygiène et la nourriture », écrivent Dominique Estrosi-Sassone, Henri Leroy, Alexandra Borchio-Fortimp, Philippe Tabarot et Patricia Demas.

Pour ces élus azuréens (LR), la question est cruciale, puisque selon eux, « un confinement strict signifierait un coup d’arrêt de l’aide d’urgence et de l’élan de solidarité. En outre, alors que de nombreux sinistrés n’ont plus d’habitation puisqu’elles ont été détruites ou emportées, il parait illusoire et inopérant de leur demander de rester confiné chez eux ». Enfin, les sénateurs maralpins regrettent que l’armée (qui a été d’une aide prodigieuse durant les premières semaines qui ont suivi la tempête) ait été désengagée par l’État des vallées sinistrées. 

Un milliard d’euros de dégâts 

Onze personnes sont toujours portées disparues et sept ont trouvé la mort après ces crues dévastatrices.

Un mois après le drame, le bilan reste difficile à établir notamment en raison de corps exhumés des cimetières qui ont été emportés par les flots. Cette situation complique le travail des gendarmes pour établir les victimes réelles des récentes intempéries.

Des travaux colossaux de reconstruction des routes, de ponts, des réseaux d'eau et d'électricité, sont nécessaires désormais pour un coût d'au moins un milliard d'euros.

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