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Nouvel An : que risque-t-on si on brave le couvre-feu ?

À la différence du 24 décembre, pas de dérogation pour la nuit de la Saint-Sylvestre. Le couvre-feu pris à l'échelle nationale court de 20 heures à 6 heures du matin, ce jeudi 31 décembre.

En effet, le réveillon du Nouvel An concentre «tous les ingrédients d'un rebond épidémique», avait expliqué le Premier ministre Jean Castex, préconisant une série de mesures, dont la première est le maintien du couvre-feu.

Il sera donc interdit de faire la tournée de vos proches pour leur souhaiter la bonne année. Et, si vous avez tout de même envie de braver le couvre-feu, vous vous exposez à une amende de 135 euros et de 1.500 euros en cas de récidive. La meilleure solution reste donc de dormir chez votre hôte.

A l'inverse, si vous avez une bonne raison de rester hors de votre foyer, vous devrez vous munir de l'attestation de sortie dérogatoire disponible depuis le 15 décembre sur le site du ministère de l’Intérieur. De même, n'oubliez pas d'avoir avec vous vos papiers d'identité.

Pour rappel, vous pouvez circuler si vous remplissez l'un de ces critères : déplacements pour des raisons de santé (aller à l'hôpital, chez le pharmacien de garde), déplacement pour motifs familiaux impérieux (garde d'enfant, aide à personne vulnérable), déplacement dans le cadre d'une mission d'intérêt général (associative par exemple), déplacements pour vous rendre ou revenir du travail, ou encore promenade de votre animal de compagnie.

Et si vous êtes plus de 6 à table, comme le recommande l'Etat pour limiter la propagation du virus, vous ne craignez pas grand chose car il n'a en réalité aucun moyen de légiférer. Cette mesure est donc seulement préventive, faisant appel seulement à votre responsabilité. 

Par contre, la police et la gendarmerie peuvent interrompre votre soirée, en cas d'infraction avérée, comme un tapage nocturne.

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