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Nice : le procès aux assises pour l'enlèvement de Jacqueline Veyrac commence ce lundi

Les faits remontent au 24 octobre 2016. [JACQUES MUNCH / AFP]

Le procès des organisateurs présumés de l’enlèvement de la richissime héritière Jacqueline Veyrac, il y a un peu plus de quatre ans à Nice, sera jugé à partir de ce lundi jusqu’au vendredi 29 janvier 2021, devant la Cour d’Assises des Alpes Maritimes.

Les faits remontent au 24 octobre 2016 vers midi. Jacqueline Veyrac, 73 ans était enlevée à proximité de son domicile en plein centre ville de Nice. Deux hommes aux visages masqués l’embarquaient de force dans un utilitaire blanc sous les yeux de quelques témoins abasourdis.

La victime, discrète mais connue est la veuve de Gérard Veyrac, qui lui a fait don d’une petite fortune, notamment le Grand hôtel sur la Croisette à Cannes et la Réserve, un restaurant gastronomique qui domine le port de Nice.

La victime parvient à donner l’alerte en frappant avec ses pieds contre la carrosserie de la camionnette

La séquestration de la septuagénaire dans ce véhicule, allait durer 48 heures. Le 26 octobre, Jacqueline Veyrac, les jambes ligotées, les mains et les yeux scotchés, profite de l’absence momentanée de ses geôliers pour se défaire de ses liens au cours de la nuit.

Au petit matin, elle parvient à attirer l’attention d’un passant en frappant avec ses pieds contre la carrosserie de la camionnette. Après 48h d’angoisse, la victime retrouve sa liberté le long d'un chemin collinaire à l'ouest de la ville.

Le chef du gang Guiseppe Serena qui nie les faits était en conflit avec la famille Veyrac

L’enquête menée par la police judiciaire de Nice conduisait à l’interpellation de plusieurs individus localisés grâce à la téléphonie. Une équipe composée notamment d’un ex-paparazzi, d’un ancien des forces spéciales britanniques et de quelques voyous recrutés sur place. Tous seront mis en examen le 30 octobre 2016 pour «arrestation, enlèvement, séquestration en bande organisée et complicité de ce crime».

Le 2 juillet 2019, la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence renvoyait ainsi 14 accusés, devant la cour d’assises dès Alpes- Maritimes, à Nice.

Le chef du gang Guiseppe Serena, qui nie les faits était en conflit avec la famille Veyrac. Ancien gérant du restaurant La Réserve à Nice, cet italien installé de longue date sur la Côte d’Azur a failli couler l'établissement en quelques mois. Mais c'est pourtant lui qui estime que la riche veuve lui doit de l'argent...

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