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L'Etat alerte les Ehpad de ne pas gaspiller les doses de vaccin en excédent

Les Ehpad sont invités à être particulièrement vigilants quant aux doses surnuméraires qui ne pourraient pas être injectées à des résidents. Les Ehpad sont invités à être particulièrement vigilants quant aux doses surnuméraires qui ne pourraient pas être injectées à des résidents. [LOIC VENANCE / AFP]

Dans une note reçue par des Ehpad de la région PACA, le Ministère de la Santé invite ces établissements de toute la France à s’organiser pour ne pas avoir à gaspiller les doses « surnuméraires » dans les flacons de vaccin contre le Covid-19. Quitte à les injecter à des personnes non-prioritaires.

Le document est signé du Pr Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé. Cette note adressée aux Ehpad de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et concernant ceux de la France entière, enjoint les directions de ces établissements à tout mettre en œuvre afin d’éviter le gaspillage des doses de vaccin contre le Covid-19.

Les Ehpad sont invités à être particulièrement vigilants quant aux doses surnuméraires qui ne pourraient pas être injectées à des résidents (identifiés comme prioritaires car particulièrement vulnérables du fait de leur âge). Lorsqu’un flacon de vaccin Pfizer (contenant six doses) ou de vaccin Moderna (contenant dix doses) n’est pas terminé au terme de la séance de vaccination, les doses restantes peuvent être administrées à des personnes non prioritaires. «Ces doses surnuméraires doivent être utilisées pour amplifier les effets de la vaccination, et doivent en conséquence permettre de vacciner toute personne identifiée comme volontaire, peut-on lire dans la note. Cette possibilité comprend, le cas échéant, toute personne ne relevant pas de la cible prioritaire à ce stade de la campagne mais dont la vaccination permettrait, un jour donné, de ne pas jeter de doses de vaccin».

Des stocks de vaccins limités en France 

Dans les établissements concernés, ce sont les soignants de moins de 50 ans ainsi que toutes les personnes au contact des résidents, tels que les coiffeurs, personnels de service ou de restauration qui pourraient être vaccinés. Les Ehpad sont donc invités à tenir un registre des volontaires afin de permettre à ces derniers d’être assurés de bénéficier d’une seconde injection dans les délais requis (21 jours pour le vaccin Pfizer et 28 jours pour le vaccin Moderna). 

Dans la note, Jérôme Salomon justifie la mesure par la nécessité de gérer aux mieux des stocks encore minces en France. «Comme vous le savez, les doses de vaccin sont pour l’heure une ressource rare et précieuse qu’il est impératif d’utiliser de manière optimale afin d’éviter toute perte», écrit-il.

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