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Discriminations : une consultation citoyenne lancée

Le gouvernement promet de prendre le sujet des discriminations à bras-le-corps. [Photo d'illustration / Photographie Cytonn / Unsplash @ cytonn_photography].

Un sujet brûlant d'actualité. Elisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l'Egalité femmes-hommes et de la diversité et Marc Fesneau, ministre délégué à la participation citoyenne, ont lancé, ce jeudi 8 avril à Paris, une consultation citoyenne en ligne sur les discriminations.

Via consultation-discriminations.gouv.fr, les ministres espèrent recueillir des contributions concernant huit domaines : l'emploi, le logement, les transports, la sécurité, l'accès aux loisirs, aux services publics, aux soins et les assurances, banques et mutuelles.

Une consultation sans «Aucun sujet tabou»

«Il n'y aura aucun sujet tabou. Toutes les situations de discriminations doivent être mises sur la table», a assuré la ministre lors d'une conférence de presse à Paris. Elle souhaite faire de cette consultation de deux mois «un temps fort d'échange et de propositions concrètes et pratiques» ouvert aussi bien aux citoyens qu'aux associations, entreprises et collectivités locales, invitées à s'en faire le relais.

Sur la plate-forme, trois niveaux de contribution seront possibles, a précisé Marc Fesneau : «évaluer les dispositifs, se prononcer sur les nouvelles mesures et déposer une contribution pour faire des propositions concrètes et partager les bonnes pratiques». Prévue jusque fin mai, la consultation fera l'objet d'un rapport rendu public et a pour objectif d'alimenter le Plan national de lutte contre le racisme, l'antisémitisme, la xénophobie et l'homophobie prévu d'ici à l'été.

La ministre s'est engagée à recevoir au ministère les auteurs des vingt idées les plus plébiscitées dans le cadre de la consultation. Le site renvoie également vers la plate-forme antidiscriminations.fr, inaugurée mi-février par Elisabeth Moreno et la Défenseur des droits Claire Hedon, pour accompagner les victimes de discrimination en ligne et via un numéro de téléphone (3928).

Depuis, 3.000 personnes ont contacté le 3928, 800 tchats ont été effectués et 20 % des utilisateurs ont par la suite saisi le Défenseur des droits, a annoncé la ministre.

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