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Sextember : tout savoir sur le mois sans porno

44% des jeunes déclarent reproduire des pratiques sexuelles qu’ils ont pu voir dans du porno 44% des jeunes déclarent reproduire des pratiques sexuelles qu’ils ont pu voir dans du porno. [© Franco Alva / UNSPLASH]

Passer tout le mois de septembre sans regarder de films porno : c’est le défi lancé par la marque de préservatif Eden Gen, intitulé «Sextember». Une campagne de prévention à destination des jeunes, pour qu’ils puissent découvrir la sexualité sans être influencés par la pornographie.

Alors que l’accès aux contenus X n’a jamais été aussi simple, la marque de préservatif, fondée par le laboratoire pharmaceutique Majorelle, tente de contourner cette surconsommation du porno en lançant ce défi.

Selon le ministère de la Santé, à 12 ans, près d’un enfant sur trois a déjà été exposé à des contenus pornographiques, que ce soit de manière délibérée ou accidentelle. En outre, 44% des jeunes ayant déjà eu des rapports sexuels déclarent reproduire des pratiques qu’ils ont pu voir dans du porno, et près d’un quart des jeunes disent avoir ressenti des complexes en regardant ces films pour adulte, ayant ainsi des conséquences négatives sur leur sexualité.

Decouvrir la sexualité autrement

Le site internet du Sextember propose donc différents articles ou podcasts sur la sexualité, la masturbation, etc. La plate-forme propose même de télécharger une «sextension», extension qui permet de bloquer l’accès aux sites pornographiques, pour les participants qui seraient tentés de craquer.

L’objectif : que les jeunes puissent découvrir ou affirmer leur sexualité par d’autres biais que ceux du porno, et leur faire comprendre qu'il existe une grande différence entre les scènes jouées par des acteurs professionnels dans des films X et la réalité. 

«Sans dénigrer la pornographie, il convient de signaler qu’elle peut conduire les plus jeunes à une vision biaisée du sexe et à des dérives en matière de pratiques sexuelles. Nous avons justement imaginé Sextember pour leur permettre de disposer de perspectives et d’exhaustivité en matière de sexualité, pour les aider à mieux appréhender les notions de plaisir et de consentement bien au-delà du champ limité proposé par le porno», explique Stéphane Iperti, directeur marketing des laboratoires Majorelle, à Néon Mag

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