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A Nice, la pénurie de main d’œuvre fragilise l'activité des commerces

A Nice, l'enseigne de restaurant So Green peine à trouver du personnel pour travailler. A Nice, l'enseigne de restaurant So Green peine à trouver du personnel pour travailler. [CNEWS]

Où sont passés les salariés ? Malgré les besoins, de nombreux commerçants niçois ont du mal à trouver du personnel à embaucher pour travailler. Aucun secteur n ‘est épargné par cette pénurie de main d’œuvre qui devient préoccupante pour de nombreux gérants et responsables d’établissements.

Le sujet alimente les conversations des commerçants. En temps normal, saison estivale coïncide avec afflux de personnel. Or, jusqu’ici, c’est le calme plat. Le recrutement bat de l'aile. Faute d’emplois ? Non, faute de demandeurs. C’est ce qu’explique Christophe Saulet, le directeur de So Green, un restaurant implanté en plein cœur du centre-ville de Nice, Place Masséna.

«D’habitude en cette période, j’ai des CV à ne plus savoir qu’en faire. Et quand j’ai besoin de personnel, un panneau sur la porte ou un message sur Instagram et cela suffit. Là, cela fait un mois que je n’en ai pas reçu. Pour la première fois j’ai dû aller sur Le Bon Coin, Indeed et je suis en train de m’inscrire à Pôle Emploi. Je n’ai aucun retour.» 

Conséquence directe : l’enseigne va devoir fermer ce dimanche, à cause du manque de main d'oeuvre pour assurer le service. «Je ne sais pas encore comment je vais faire mon planning la semaine prochaine», s’interroge le directeur de So Green.  

«Si les commerces meurent, Nice meurt»

Une situation loin d’être un cas isolé. Ce manque de salariés ne touche pas seulement le secteur de la restauration, qu’elle soit rapide ou traditionnelle.

«J’ai des responsables de grandes boutiques de prêt-à-porter qui viennent déjeuner ici et que me disent être dans la même situation que moi».  Pénibilité de l’emploi ? Reconversion ? Peur du Covid ? Accoutumance aux subventions de l’Etat ? Les causes peuvent être diverses et variées. Or, pour Christophe Saulet, cette situation menace clairement l’activité économique de la capitale touristique azuréenne  : «Si les commerces meurent, Nice meurt !», prévient-il. «Septembre s’annonce très dur», ajoute celui qui espère cependant un retour à la normale pour octobre…

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