Mis de côté avec la pandémie de Covid-19, le projet de fusion entre les compagnies de trains à grande vitesse Eurostar et Thalys est remis au goût du jour, conduisant la marque Thalys à la disparition dans 2 à 3 ans.
Evoqué en septembre 2019, le projet a seulement été repoussé en raison du coronavirus mais en aucun cas remis en cause, selon Christophe Fanichet, le patron de SNCF Voyageurs, qui s'exprime dans un entretien accordé au journal français Les Echos.
Avec le rapprochement d'@Eurostar et @thalys_fr, nous voulons créer un fleuron international de la grande vitesse.
Reliant 5 pays et 245 millions d'européens, c'est un beau projet en lequel nous croyons pour développer le ferroviaire à travers l'Europe https://t.co/zBW24gMqud— Christophe Fanichet (@CFanichet) October 4, 2021
L’opération de fusion aura donc bien lieu mais elle devra auparavant être soumise à l’aval de la Commission européenne, probablement en début d’année 2022.
30 millions de voyageurs d’ici à 2030
Le projet, baptisé Green Speed, doit permettre de créer la première compagnie de TGV reliant cinq pays, à savoir la France, la Grande-Bretagne, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, pour un total de 245 millions d’habitants. L’objectif affiché est clair pour son lancement dans 2 ou 3 ans : transporter 30 millions de voyageurs d’ici à 2030.
Pour réaliser cette fusion, la SNCF prévoit la création d’une holding regroupant les deux sociétés. Basée à Bruxelles, elle sera détenue majoritairement par la SNCF et à hauteur de 18,5% par la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB).
En 2018, Thalys et Eurostar affichaient un chiffre d’affaires cumulé de 1,5 milliard d’euros, avec 2.300 employés et une fréquentation totale de 18,5 millions de personnes.