Ali Rabeh (Génération.s) et proche de Benoît Hamon, a été réélu maire de Trappes (Yvelines) ce dimanche 10 octobre. L'élection municipale de 2020 avait été invalidée il y a deux mois en raison d'irrégularités.
Ali Rabeh a remporté l'élection dès le premier tour avec 58,36% des voix. Il a largement devancé l'alliance constituée de Othman Nasrou, un proche de Valérie Pécresse (Libres!), et de l'ancien maire PS Guy Malandrin.
#municipalesTrappes
Réélection dès le 1er tour, avec au moins 57% des voix !
Une partielle avec une participation en hausse de 6 points par rapport à 2020, face à une droite zemmourisée et clientéliste.
Quelle fierté, merci aux Trappistes ! @villedetrappes— Ali Rabeh (@alirabeh) October 10, 2021
Annulé par le Conseil d’Etat le 18 août dernier en raison «d’actions de propagande» du candidat Ali Rabeh pour la promotion de sa candidature entre les 2 tours de l’élection municipale en 2020, le scrutin a de nouveau eu lieu ce dimanche à Trappes (Yvelines).
Dans le viseur de la justice, Ali Rabeh a été sanctionné pour la distribution de 15.000 masques via son association Cœur de Trappes accompagnée d’une photo de lui, signe d’une «promotion de sa candidature» selon le tribunal administratif. D’autant que cette dépense n’a pas été inscrite dans ses comptes de campagne, entraînant de fait une invalidation de son élection à la tête de la mairie de Trappes.
Accusation de clientélisme
Dans cette commune populaire de 32.000 habitants marquée par les départs de dizaines de jeunes pour le jihad en Syrie, les accusations de «clientélisme» ont rythmé la campagne de part et d'autre.
Le maire Ali Rabeh dénonçait pendant la campagne la «dérive» de l'ex-maire PS Guy Malandrain (2001-2020), devenu numéro trois de la liste menée par Othman Nasrou.
De son côté, ce dernier reprochait à Ali Rabeh un système «clientéliste» avec «des intimidations, des menaces, des pressions» qu'il aurait mis en place depuis son arrivée à la mairie en juin 2020.