Une panne a affecté les dispositifs de contrôles de milliers de bracelets électroniques ce lundi. Ils ont été désactivés pendant plusieurs heures, mais aucun incident n’a été signalé.
«L'incident a duré de 16H10 à 21H50. La panne a été résolue vers 18H25, heure à partir de laquelle les bracelets se sont tous reconnectés progressivement, jusqu'à un retour à un fonctionnement normal à 21H50» a indiqué l’administration pénitentiaire à l’AFP.
Cette panne du dispositif, géré par la société Thales, a concerné «environ la moitié des équipements actifs sur le territoire sur un total de 14.500 personnes placées sous surveillance électronique et 350 sous bracelets anti-rapprochement» utilisés pour empêcher les auteurs de violences de se rapprocher de leurs victimes.
Toutes les alarmes qui auraient dû sonner pendant ces heures de panne ont été stockées et font l’objet d’analyses de l’administration pénitentiaire. Selon les premiers éléments, la panne a été causée par une «mise à jour du réseau par le sous-traitant fournissant la connectivité des bracelets électroniques.»
L’entreprise Thales a déclaré qu’elle était pleinement mobilisée pour «rétablir le service au plus vite et effectuer des tests complémentaires» et pour éviter ce genre d’incident à l’avenir. Les responsables de Thales doivent cependant être reçus par l’administration pénitentiaire, à la demande du Garde des Sceaux Éric Dupont-Moretti, pour apporter des «clarifications».
