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La 11e convention nationale du Crif s'interroge sur l'Universel à l'épreuve des identités

«Le Penseur», célèbre sculpture d'Auguste Rodin est la figure qui accompagne l'événement. La statue représente un homme semblant être aux prises avec un profond dilemme. [Kari Nousiainen / CC Flickr].

Après deux ans d'attente, la Convention nationale du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) fait son retour, ce dimanche 14 novembre, à Paris. Thème de cette 11e édition : «L'Universel à l'épeuve des identités».

L'événement, qui se tient dès 9h30 et pour toute la journée au Palais des congrès, Porte Maillot à Paris, doit compter sur la présence d'une cinquantaine d'intervenants.

Parmi eux des élus, des hommes et femmes politiques, des journalistes, des responsables associatifs ou encore des chercheurs et des historiens.

A l'occasion de conférences débats, déjeuners débats ou ateliers, les participants réfléchiront «sur ce qui divise la société française et ce qui lui donne corps», écrivent les organisateurs sur leur site.

Il sera ainsi question, précisent-ils, «de laïcité, de courant woke, de séparatisme mais aussi d'Europe, d'Israël, de spiritualité, d'histoire et même d'humour».

Un discours de Jean Castex

La présence du Premier Ministre, Jean Castex, est annoncée en fin d'après midi pour la plénière de clôture aux alentours de 17h45. 

Le chef du gouvernement d'Emmanuel Macron doit prononcer un discours à l'issue de celle-ci vers 18h30.

La laïcité, les enjeux liés à la lutte contre les séparatismes, qui a fait l'objet d'une loi propre confortant «le respect des principes de la République», sont des thèmes qui, régulièrement, traversent le débat public dans la société française.

Une société française qui, du reste, s'interroge, ou se fracture parfois, sur le «wokisme». Dérivé du mot anglais «woke» («éveillé» en français, NDLR) ce mouvement militant né sur les campus américains, veut lutter pour la protection des minorités et contre les injustices et les inégalités. 

Mais, pour ses détracteurs, le mouvement «woke», par la «cancel culture» notamment, soit la «culture de l'annulation», veut effacer l’histoire, par exemple en déboulonnant des statues, voire tuer la liberté d’expression.

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