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Snapchat : l’application s’attaque aux trafics de drogue

En mai dernier Gérald Darmanin avait exigé du réseau social «qu'il prenne ses responsabilités». [LIONEL BONAVENTURE / AFP]

Snapchat, l’application de vidéos très prisée des jeunes, a dévoilé jeudi 9 décembre une série d’annonces pour lutter contre la drogue sur sa plate-forme.

Pour améliorer la détection et la suppression des contenus liés à la drogue, Snapchat a pris la décision de combiner plusieurs moyens à sa disposition. La plate-forme compte miser sur l’intelligence artificielle, la modération humaine et les signalements des utilisateurs.

Dans le cadre de la prévention, Snapchat a également annoncé la mise en place d’un portail, baptisé «Heads Up». Son but sera de «sensibiliser les utilisateurs sur les risques liés à la drogue et aux addictions», a indiqué l’application dans un communiqué.

Un accès facile à la drogue par les réseaux sociaux

Grâce aux réseaux sociaux comme Snapchat, mais aussi Instagram, recevoir des stupéfiants chez soi est devenu un jeu d’enfant. La pandémie de Covid-19 a d’ailleurs amplifié ce phénomène.

Pour rappel en septembre dernier, un important réseau de cannabis et cocaïne basé à Toulouse (Haute-Garonne) avait été démantelé. Les deux principaux membres de ce réseau organisaient leur trafic sur Snapchat.

La plate-forme a également été pointée du doigt pour ses scènes de violences, ou discussions virulentes entre utilisateurs. L’une aurait même menée à la mort d’une jeune fille de 17 ans, poignardée en mai dernier.

Ce même mois, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait publiquement tancé Snapchat, en appelant l’application à «prendre ses responsabilités» pour arrêter d’être «le réseau social de la drogue».

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