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Paris : «bientôt installés», les deux radars sonores de la capitale ne pourront pas verbaliser avant 2023

En attendant, les agents de la ville de Paris effectuent des contrôles réguliers du bruit des véhicules motorisés. En attendant, les agents de la ville de Paris effectuent des contrôles réguliers du bruit des véhicules motorisés.[© Bruitparif]

Alors que la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili vient d'inaugurer le tout premier radar anti-bruit français, ce mardi 4 janvier, dans la vallée de Chevreuse, certaines municipalités avaient déjà décidé de tester ce système. C'est le cas de Paris, où deux radars sonores devraient bientôt être installés.

«Une moto débridée qui circule la nuit peut réveiller jusqu'à 10.000 personnes», a fustigé Dan Lert ce mardi, évoquant les «véhicules bruyants qui pourrissent la vie des Parisiens». L'adjoint à la mairie de Paris chargé de la transition écologique et du plan climat rappelle justement que «deux radars sonores seront bientôt installés à Paris pour verbaliser ces véhicules», avec une «amende prévue de 135 euros».

Deux radars sonores dans Paris

Dans le cadre de son plan d'amélioration de l'environnement sonore présenté en octobre dernier, l'élu écologiste parisien avait fait part de son ambition de voir le bruit baisser de 2 décibels dans tout Paris à l'horizon 2026. «Un objectif très ambitieux» avait-il expliqué à l'époque, soulignant que «rien qu'à Paris, la pollution sonore est responsable de 8 mois d'espérance de vie en moins pour les Parisiens».

Pour ce faire, une trentaine d'actions devaient être ainsi lancées, dont l'expérimentation de deux radars sonores installés rue d'Avron, dans le 20e et rue Cardinet, dans le 17e. Mis en place à partir du mois de novembre, ils devraient être effectifs d'ici au mois de février, après «quatre mois de réajustement du matériel».

Pour autant, ces derniers ne pourront pas verbaliser avant 2023. Pourquoi ? C'est la date donnée par le ministère de la Transition écologique, qui prévoit une première phase d'expérimentation, avant que les radars ne puissent être homologués. Une fois cette homologation obtenue, le travail législatif pourra commencer.

D'autres villes françaises prévoient elles aussi d'expérimenter ce type de radars. C'est le cas de certaines grandes métropoles comme Nice, Toulouse et Lyon, mais aussi d'autres communes plus petits, comme Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) et Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne). Ce dispositif a de fait «vocation à être généralisé sur l'ensemble du territoire national», selon le ministère de la Transition écologique, sous réserve de l'adoption d’un dispositif législatif pérenne.

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