En direct
A suivre

Emmanuel Macron dit «assumer totalement» ses propos controversés sur les non-vaccinés

Emmanuel Macron a dit ce vendredi 7 janvier «assumer totalement» ses propos controversés sur les non-vaccinés. Le chef de l'Etat avait en effet expliqué vouloir les «emmerder jusqu'au bout», dans un entretien au Parisien paru ce mardi 4 janvier.

«On peut s'émouvoir sur des formes d'expression qui peuvent paraître familières et que j'assume totalement. Moi je m'émeus de la situation dans laquelle nous sommes», a-t-il dit ce vendredi lors d'une conférence de presse à l'Elysée, accusant certains réfractaires à la vaccination de faire «de leur liberté, qui devient une irresponsabilité, un slogan».

«Ils restreignent la liberté des autres»

«Non seulement ils mettent en danger la vie des autres mais ils restreignent la liberté des autres et ça, je ne peux pas l'accepter», a-t-il ajouté. «Et je ne peux pas laisser prospérer dans notre pays des débats qui consisteraient à dire: "ne les soignons pas par ses choix". Non. Et je l'ai dit aussi très clairement», a-t-il également assuré.

Assumant aussi sa «stratégie» que est de «vacciner, vacciner, vacciner», Emmanuel Macron a expliqué que «c'est un mouvement complètement européen qui met des restrictions sur les personnes qui ne sont pas vaccinées». «Je le dis avec beaucoup de volonté et de force : nous devons le faire pour l'ensemble de nos compatriotes qui font l'effort de se faire vacciner», a-t-il souligné, insistant sur «l'irresponsabilité» des non-vaccinés.

«Il était de ma responsabilité de sonner un peu l'alarme, c'est ce que j'ai fait cette semaine, pour que les choses puissent avancer encore plus rapidement», a finalement conclu le chef de l'Etat.

Des propos assumés mais très controversés

Quelques jours plus tôt, le président de la République avait en effet tenu ce discours : «Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie». Des propos très controversés et fustigés par une grande majorité de ses adversaires politiques, qui n'ont pas hésité à le faire savoir.

Interrogés à ce sujet dans le cadre d'un sondage exclusif CSA pour CNEWS paru ce mercredi 5 janvier, 47 % des sondés ont dit approuver ces propos, contre 53 % qui ne les approuvent pas. Plus précisément, 58 % approuvent ses propos «sur le fond», mais seulement 37 % «sur la forme».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités